Le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne est signé, mettant fin au conflit entre les Grecs et
les Turcs, commencé en 1919. Considéré comme le dernier traité de paix de la Première
Guerre mondiale, ce texte est jugé par certains comme le seul garant d’une paix durable
entre la Grèce et la Turquie, par d’autres comme une violation des Droits de l’Homme.
En effet, le traité impose l’échange de populations civiles et définit les termes de cette
migration forcée des deux côtés de la mer Égée.
1 300 000 Grecs ottomans et 400 000 musulmans vivant en Grèce, de quelque nationalité
qu’ils soient, sont contraints au départ, laissant derrière eux tous leurs biens.
Au moment de l’exil, les Grecs d’Asie Mineure emportent leurs icônes ou celles présentes
dans les églises. Objets de culte, précieux, sacrés, protecteurs, les icônes établissent le
lien entre l’ancienne et la nouvelle patrie, entre l’ancienne et la nouvelle vie.
Aujourd’hui, certaines témoignent en France d’une migration dont l’origine s’étend audelà
des frontières de la Grèce.
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