Journal de bord

Ce journal de bord sera l’occasion de s’attarder sur des objets qui remplissent la même fonctions depuis des siècles parfois dans la même église, ce qui est assez exceptionnel au niveau de l’étude des œuvres d’art mobilières, mais également de montrer des objets qui n’ont pas vu la lumière depuis bien longtemps pour diverses raisons.

Il convient de définir le champs d’action : l’orfèvrerie, il s’agit du travail des métaux précieux, essentiellement l’or et l’argent à des fins autres que purement ornementales (par opposition à la joaillerie). L’orfèvrerie a eu deux domaines essentiels, l’orfèvrerie civile et l’orfèvrerie religieuse.

L’orfèvrerie civile ancienne a subi de plein fouet les fontes d’ancien régime, les fontes révolutionnaires, et les revers de fortunes des propriétaires.

L’orfèvrerie religieuse, bien que conçu comme une réserve monétaire, a mieux survécu aux fontes d’ancien régime et aux fontes révolutionnaires, dans ce dernier cas bien souvent grâce à l’action des paroissiens. Aussi, l’orfèvrerie religieuse ancienne est-elle bien mieux conservée que l’orfèvrerie civile ancienne.  Par orfèvrerie ancienne il faut entendre, l’orfèvrerie antérieure à la Révolution, en effet, la Révolution a marqué un temps d’arrêt notable dans la production en abolissant les corporations et en mettant un terme au système de poinçonnage des métaux précieux qui nous permets souvent aujourd’hui d’identifier très précisément une pièce d’orfèvrerie d’Ancien Régime ; nous reviendrons sur tous ces aspects, pas d’inquiétude.

Mais ce journal de bord ne se restreindra pas à l’orfèvrerie ancienne, en effet des maîtres contemporains exercent leur art avec talent et se montrent dignes de leurs prédécesseurs, nous le verrons avec plaisir, la découverte est une aventure !

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