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5/9 Le Patrimoine catholique oriental à Paris : Chapelle Saint-Georges des Roumains – Eglise gréco-catholique roumaine

Publié le : 6 Janvier 2017
La Journée du patrimoine oriental, le samedi 21 janvier 2017, proposera via L’Oeuvre d’Orient de découvrir le patrimoine historique, culturel et spirituel des églises orientales à Paris. Dans la capitale, une dizaine de paroisses ou missions catholiques orientales se sont installées durant le XXe siècle, essentiellement pour des raisons politiques ou religieuses. Souvent méconnues, elles sont pourtant riches d’un patrimoine culturel, liturgique et spirituel important. En attendant cette journée du 21 janvier pendant laquelle elles ouvriront leur portes à tous, Narthex vous en dévoile une chaque vendredi ainsi que l'histoire de son Eglise! La cinquième est une chapelle: Chapelle Saint-Georges des Roumains – Eglise gréco-catholique roumaine.
Historique

L’Église gréco-catholique roumaine trouve son origine dans le synode convoqué par le métropolite Atanasie Anghel d’Alba Julia, en 1698, pour discuter de la reconnaissance de l’autorité du Pape de Rome. L’acte d’union est signé par la totalité du synode.

250 ans plus tard, le 1er décembre 1948, l’Église gréco-catholique est mise hors la loi par le gouvernement communiste avec l’accord tacite de l’Église orthodoxe roumaine. Les évêques, un grand nombre de prêtres, de moines et de fidèles sont exécutés ou emprisonnés. En décembre 1989, le communisme s’effondre en Roumanie et après 41 ans de clandestinité l’Église gréco-catholique roumaine sort des catacombes. Elle a bien du mal à recouvrer ses biens. En 2007, sur les 2000 églises confisquées en 1948, elle en a récupéré seulement 152. Le 16 décembre 2005, Benoît XVI élève l’Église métropolitaine gréco-catholique roumaine au rang d’archevêché majeur d’Alba Iulia et Fagaras des Roumains.

Le 16 décembre 2005, Benoit XVI a élevé l’Église métropolitaine gréco-catholique roumaine au rang d’Archevêché majeur et S.B. Lucian Muresan à la dignité d’Archevêque majeur d’Alba Julia et Fagaras des Roumains. Il a été créé Cardinal en février 2012.

L’Église compte environ 700 000 fidèles (Roumanie et diaspora).

Le saviez-vous ?

L’Église Grecque-Catholique Roumaine est une Eglise orientale catholique qui exprime sa foi selon le rite byzantin. Unie à Rome depuis 1698, elle est devenue en 2005 une Eglise Archiépiscopale Majeure.

 

Chapelle Saint-Georges des Roumains – Eglise gréco-catholique roumaine

En 1948, l’Eglise gréco-catholique Roumaine est supprimée par les autorités communistes en Roumanie. Le 38 de la rue Ribéra, ancienne ambassade, devient un refuge pour les étudiants et prêtres gréco-catholiques ayant pu échapper à a persécution. La paroisse Saint-Georges est créée en 1954.

Le chef d’œuvre de la Chapelle est l’Evangéliaire avec une couverture en métal doré représentant la résurrection de Jésus et les autres évangélistes, ensemble avec d’autres icônes dorées ou revêtues d’argent. L’iconostase et ses icônes sont réalisés dans le style traditionnel roumain, rappelant les églises peintes de Transylvanie, patrimoine de l’Unesco : à la droite de la porte centrale se trouve l’icône du Christ Pantocrator siégeant sur son trône, et gauche, la Vierge à l’Enfant, ainsi que Saint-Georges.

adresse 38 rue Ribéra. Paris 16 – Métro Jasmin.

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Oeuvre d'Orient

Fondée en 1856 par des laïcs, professeurs en Sorbonne, l’Œuvre d’Orient est une association française entièrement consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. Œuvre d’Église, elle est placée sous la protection de l’Archevêque de Paris. Grâce à ses 70 000 donateurs, elle soutient l’action des évêques et des prêtres d’une douzaine d’Églises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses qui interviennent auprès de tous, sans considération d’appartenance religieuse. L’Œuvre se concentre sur 3 missions dans 23 pays, notamment au Moyen-Orient : éducation, soins et aide sociale, action pastorale. Faire mieux connaître leur culture et leur patrimoine contribue à marquer la présence des chrétiens dans ces régions du monde et à faire perdurer leur identité.

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