Le traducteur des œuvres de Grégoire de Narek, Jean-Pierre Mahé, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, montre la place du Livre de Lamentation dans la dévotion populaire :
« Le toponyme de Narek est devenu le nom propre de l’œuvre (…). Depuis près d’un millénaire, l’œuvre de Grigor a accompagné les fidèles de sa nation dans toutes les circonstances de leur vie. On déposait le Narek sur l’autel paroissial, au même titre que l’Evangile ; on le lisait au chevet des malades. Si l’on partait pour un lointain voyage, on en recopiait quelques lignes (…). Certains pénitents copiaient le Narek pour confesser leurs péchés. Bref, ça a été vraiment le guide spirituel des Arméniens pendant plus de 1000 ans et jusqu’à aujourd’hui, bien entendu. »
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