L’aventure de l’art moderne, dans sa violence, son exubérance, sa foisonnante créativité, a été, beaucoup plus que ne l’ont cru ou dit ses acteurs et ses témoins, hantée par la question de Dieu. Et, de même que l’icône byzantine et l’architecture médiévale ne pourraient se contempler sans prendre en compte la théologie ou la liturgie de leur temps, on ne saurait analyser l’invention moderne de l’art abstrait sans prendre en compte le rapport, difficile parfois mais essentiel, de l’homme moderne avec la figure de Dieu.
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