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Narthex - Art Sacré, patrimoine, création.

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Les Gisants du monastère royal de Brou retrouvent une seconde jeunesse sous le regard du photographe Antoine Schnek

Publié le : 18 Juillet 2013
Le monastère royal de Brou donne à voir les gisants de Marguerite d’Autriche et de Philibert le Beau grâce à Antoine Schnek, pour le 500e anniversaire de la pose de la première pierre de l’église de Brou. Les Gisants sont exposés du 13 juillet au 29 septembre.

Installés dans la nef de l’église, les tirages photographies monumentaux de la fondatrice du monastère et de son époux d’Antoine Schnek sont accompagnés de sybilles ainsi que de plusieurs statues de leurs tombeaux. Le photographe, Antoine Schnek, est un spécialiste dans l’art du portrait. Il a réalisé une série de portraits d’Afrique, d’Inde et de Chine. Sa technique et son parti pris son uniques. En effet, la prise de vue est frontale, les visages photographiés sont mis sur fond noir et toute ombre est absente du portrait. L’artiste arrive à donner une âme aux gisants. « [Antoine Schneck] cherche à atteindre et à nous offrir la réalité humaine et matérielle qui fut, et qui vit encore derrière les gisants. Pas une leçon d’histoire de plus, mais proprement une remontée à travers l’épaisseur du temps : une remontée des corps, des visages et de la matière depuis la profondeur du temps […] » dit Pierre Bachet.

 

L’auteur parle de son travail : « Je cherche dans la lecture du visage, donné non pas dans son histoire mais dans son immanence, une sorte de révélation. Négation de la lumière en tant qu'écriture, mon travail a banni là toute charge, tout reflet parasite pour poser le visage dans sa nudité et son intériorité. »

Les photographies exposées ont une taille monumentale : plus de 2 mètres de hauteurs. Ces dernières permettent d’ouvrir un dialogue avec le monument dans lequel elles sont exposées.

 

Le monastère Royale de Brou fût bâti au porte de Bourg-en-Bresse par Marguerite d’Autriche (1480-1530), fille de l’empereur Maximilien de Habsbourg et petite fille du dernier grand duc de Bourgogne Charles le Téméraire. A l’origine de cette construction : la protection de trois magnifiques tableaux, des portraits de Philibert le Beau, de sa mère et de Marguerite d’Autriche.


L’église est classée parmi les cent plus belles églises de France. C’est un joyau du style gothique flamboyant, à la haute toiture de tuiles vernissées et colorées. La nef, pure et dépouillée, contraste avec le chœur, où toute la splendeur décorative est concentrée sur les tombeaux.


Par la suite, des bâtiments monastiques furent érigés pour loger les moines augustins chargés de prier les princes enterrés dans l’église. Ces bâtiments forment un ensemble unique, composé de trois cloîtres à étage avec des galeries basses et hautes, de vastes salles capitulaires ainsi que d’un réfectoire voûtés d’ogives.


Aujourd’hui, le monastère est un lieu d’exposition temporaire. Ces expositions explorent un large champ de l’art puisqu’elles vont de l’art ancien à l’art contemporain. Les bâtiments accueillent également le musée des Beaux-arts.

 

 

Informations pratiques
Monastère royal de Brou
63 boulevard de Brou, 01000 Bourg-en-Bresse.
Tel : 04 74 22 83 83. Fax : 04 74 24 76 70.

musee.de.brou@bourgenbresse.fr
www.bourgenbresse.fr
www.brou.monuments-nationaux.fr

Droit d’entrée du monument
Pendant les travaux de l’église, le droit d’entrée du monument est exceptionnellement modifié.
À compter du 16 septembre 2013, le droit d’entrée appliqué avant le démarrage des travaux, sera à nouveau en vigueur soit 7.50 euros en plein tarif.
• plein tarif : 6 €
• tarif réduit* : 4,50 €€
• gratuit* pour les moins de 26 ans, ressortissants de l’Union européenne, les enseignants de l’éducation nationale, les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires du rmi-rsa, les personnes handicapées et leur accompagnateur, les Amis du monastère royal de Brou (sur présentation d’un justificatif en cours de validité de moins de 6 mois)
 

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