Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).
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Écrits mystiques
Une fois qu’on les a découverts, à Bordeaux, à Antibes, lors de la Biennale de Venise dans l’île San Giorgio Maggiore, et dans bien d’autres lieux à travers le monde, on ne peut oublier les visages monumentaux sculptés par Jaume Plensa. Ces yeux fermés, ces sourires étrangement sereins. La Forêt blanche propose au spectateur une expérience curieuse, d’une impressionnante réussite esthétique: se promener à travers des visages de jeunes filles en bronze blanc, aux regards absents, aux fronts étirés, riches d’une intériorité visible.
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En flânant, en regardant