Exposition « Une Annonciation française » au Couvent dominicain de l’Annonciation (Paris)
«Le travail du peintre, me semble-t-il, est de montrer les belles choses qu'on a vues. C’est transmettre une vision. Avant de penser, je dois recevoir la surprise. Le beau est le signe qu'il y a quelque chose à voir d'étonnant, c'est une réponse à l'émerveillement. Pour ce qui est de la beauté, je l'implore, pour que mon témoignage soit de la même eau que ce à quoi il se rapporte. Quand je comprends qu'il y a un peu de beauté dans une peinture que j'ai faite, je vois l'action de la grâce, car elle arrive le plus souvent par inadvertance, ou même par accident.»
Cette réflexion fait écho à l'une des «devises» de la communauté dominicaine qui fête des 400 ans : « contemplata aliis tradere », contempler et transmettre aux autres ce qui a été contemplé.
Une correspondance entre une génération qui veille dans l’espérance et l’acceptation par une femme de porter en son sein la promesse de Dieu, dessinée par celui que l’on appelle « le peintre des âmes ».
Une Annonciation française, du 21 janvier au 16 février 2014
Couvent dominicain de l’Annonciation
222, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
www.boissoudy.com