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La Sauvegarde de l’Art français, premier mécène privé pour la restauration des églises et des chapelles rurales

Publié le : 31 Mai 2018
La Sauvegarde de l’Art français est le principal mécène privé des chapelles et églises rurales. Elle apporte un soutien financier et scientifique à une centaine de projets par an, à travers tout le pays.

Pourquoi ce partenariat ?

 

Quiconque restaure une chapelle ou une église ne peut que se poser la question de son utilisation future : cette église restaurée, au prix de nombreux efforts, saura-t-elle conserver sa place ? Des chrétiens continueront-ils à venir y prier ? Ces lieux resteront-ils des lieux de vie ?

La Sauvegarde de l’Art français est le principal mécène privé des chapelles et églises rurales. Elle apporte un soutien financier et scientifique à une centaine de projets par an, à travers tout le pays. 

Avec plus d’un 1 million d’euros consacrés chaque année à la restauration d’édifices en péril, la question du devenir de ces lieux de culte est une question primordiale pour la fondation.

On comptabilise dans notre pays 42.000 églises et chapelles paroissiales et nous ne possédons pas encore de chiffres fiables concernant les lieux de culte privés. Ce patrimoine est dans un état remarquable, comparativement à nos voisins européens. Depuis 1905, un peu plus de 300 lieux de culte ont été désaffectés, plus de 2.000 églises ont été démolies et reconstruites et un peu moins de 2.000 églises ont été construites.

En résumé, le patrimoine ecclésial (propriété publique et propriété privée confondues) augmente lentement mais surement tandis que la communauté des fidèles tend à diminuer et à se déplacer (exode rural vers les périphéries urbaines). Par conséquent, de nombreuses églises sont de moins en moins utilisées.

Face à cet état de fait et depuis plusieurs décennies, la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art français s’emploie à créer un débat au sein de la société civile, de la communauté chrétienne et des instances gouvernementales autour d’une question de plus en plus urgente au fil des ans : quel avenir souhaitons-nous pour nos églises ? La réponse est loin d’être évidente et consensuelle et ce, même au sein de la communauté chrétienne. Un axe d’effort fait néanmoins l’unanimité : lieu de culte et lieu d’histoire, les églises doivent aussi renforcer leur identité de lieu de vie et d’accueil. C’est pour cela que, cette année encore, la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français soutient La Nuit des églises.

 
 

Initiée en 2011 par la Conférence des évêques de France, La Nuit des églises entend encourager les petites églises à ouvrir leurs portes, le temps d'une soirée, autour d'une programmation culturelle et spirituelle. L'opportunité, pour elles, de réaffirmer leur place au sein de la commune.

Chaque année, les églises rurales représentent entre 60 et 82% des églises participantes. En de très nombreuses occasions, La Nuit des églises offre à des associations, des paroisses et des collectivités l’opportunité de présenter les travaux de restauration qui sont engagés sur leurs édifices. Partout, La Nuit des églises est un évènement qui vient rappeler la vocation d’ouverture et d’accueil des églises autour d’une programmation dédiée à un large public, qui s’étend bien au-delà de la communauté chrétienne.

 

Eglise Saint-Méard, Saint-Méard-de-Drône (24).
Fresque restaurée avec le soutien de la Sauvegarde de l'Art Français
©Association Saint-Méard Patrimoine

Qu’est la Sauvegarde de l’Art français ?

 

 

 

La Sauvegarde de l’Art français a été créée en 1921 par le Duc de Trévise pour s’opposer à la destruction d’édifices historiques ainsi qu’à la vente à l’étranger d’œuvres majeures du patrimoine français, monumental et mobilier. L’association s’appuie alors sur une importante équipe d’experts en architecture et en histoire de l’art ainsi que sur un important réseau de mécènes. Dès 1925, l’association est reconnue d’utilité publique et elle jouera un grand rôle dans la mise en place d’une législation en faveur de la protection des trésors nationaux.

Sous l’impulsion de sa deuxième présidente, la marquise de Maillé, l’association concentre prioritairement ses efforts sur le sauvetage des églises et des chapelles en péril. A sa mort en 1972, la marquise laisse un important legs à la Sauvegarde de l’Art français ayant pour principale vocation la sauvegarde du patrimoine religieux. Il permet ainsi à l’association de devenir le principal donateur français dans ce domaine. En 2017, pour toujours mieux accomplir sa mission et s’adapter aux évolutions législatives, l’association change de statut et devient une fondation reconnue d’utilité publique.

A l’heure actuelle, l’action de la Sauvegarde de l’Art français se décline en trois missions :

- En premier lieu, l’aide à la restauration d’édifices. Elle se traduit par un travail d’expertise et de financement. Chaque année un million d'euros est consacré à la restauration d'une centaine d'églises et de chapelles à travers le pays.

- L'aide à la restauration d'oeuvres d'art. La fondation est à l'origine de la campagne "Le Plus Grand Musée de France", portée par des groupes de lycées, d'étudiants, de salariés et de retraités, qui se mobilisent pour identifier des oeuvres d'art en péril et trouver les fonds nécessaires à leur restauration. Initiée en 2013, elle a permis de récolter plus de 300.000 euros au profit d'une quarantaine d'oeuvres d'art, parmi lesquelles des sculptures, des tableaux, des tapisseries ...

- L’aide au rayonnement du patrimoine. La fondation travaille à faire connaitre et aimer le patrimoine qu’elle contribue à sauvegarder. Elle s’appuie pour cela sur un réseau de 70 correspondants départementaux qui assurent une veille locale et font connaitre la fondation et ses actions en faveur du patrimoine. Enfin, la Sauvegarde est à l’origine du prix Maillé qui récompense un travail de recherche sur le patrimoine et du prix Trévise qui vient féliciter un travail de restauration exemplaire sur un édifice.

 

Chapelle Saint-Laurent, Moussan (11)
©Comité Saint-Laurent de Moussan

Visiter le site de l’association

Quelques chiffres

- près d'un siècle d'expérience
- plus de 50 millions d'euros octroyés depuis 1972
- 1 million d'euros dédié chaque année à la restauration d'édifices
- 3 500 églises et chapelles secourues depuis 1972
- 40 oeuvres d'art restaurées depuis 2013

 

 

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