Echo de la Biennale Paris 2019 et florilège de pièces choisies...
Publié le : 18 Septembre 2019
Immersion dans les univers variés de la Biennale Paris, avec les merveilleux costumes XVIIIe de Villa Rosemaine, non loin du labyrinthe multicolore Transchromies de l'artiste franco-vénézuélien Carlos Cruz-Diez (tout récemment disparu à 95 ans), présenté par la Patinoire Royale - galerie Valérie Bach. On se laisse ensuite surprendre par la présence hyperréaliste d'une employée de maison au sourire éternel et ineffable (Maid de Marc Sijan, Opera Gallery)...avant de retrouver l'atmosphère d'un décor XVIIIe à la galerie Pellat de Villedon.
Divines surprises sur le stand très raffiné et qualitatif de la galerie portugaise São Roque de Lisbonne, avec notamment ce Christ en ivoire du début du XVIIe siècle, présenté sur une table écritoire marquetée également XVIIe.
Sous la verrière du Grand Palais, la coupole d'Eric Bonte (France Vitrail) offrait toute sa lumière et dialoguait avec harmonie avec le 'solo show' de Goudji, artiste-orfèvre d'origine géorgienne, présenté par la galerie Capazza. Dans cet écrin unique, les pièces ouvragées de Goudji gardaient tout leur mystère et leur charme inattendu.
Véritables pièces d'orfèvrerie à part entière, les oeuvres de Goudji allient pierres et métaux précieux ou semi-précieux : argent massif, pierre de l'Aveyron, fluorite, serpentine, amazonite, jaspe, cristal, tourmaline...
Il a été demandé tout récemment à Goudji de réaliser l'Evangéliaire de Notre-Dame de Paris, qui viendra revêtir le livre liturgique du christianisme contentant la totalité ou une partie des Évangiles lus lors des célébrations.