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Narthex - Art Sacré, patrimoine, création.

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Exposition : « Alexej von Jawlensky : La Promesse du visage » à la Piscine de Roubaix (59)

A l'occasion de la célébration de son 20e anniversaire, la Piscine de Roubaix présente une remarquable exposition d'Alexej von Jawlenky, artiste dont la peinture est rarement montrée en France. Peintre russe né en 1864, compagnon de route de Kandinsky durant la première décennie du XXe siècle à Munich, Alexej von Jawlensky (1864-1941) offre l’exemple d’un artiste qui participe à la modernité en faisant l’expérience des frontières entre expressionisme et fauvisme, entre figuration et abstraction. A découvrir jusqu'au 6 février 2022 !
  • Quand ?

    du 06/11/2021 à 09h00 au 06/02/2022 à 11h55

  • Où ?

    La Piscine de Roubaix

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Alexej von Jawlensky, Danseuse espagnole, 1909, Huile sur carton, 100,7 × 70 cm, Collection particulière © Piscine Roubaix

L’essentiel de la carrière artistique d’Alexej von Jawlensky (1864-1941) se déroule en Allemagne. À son arrivée à Munich (1896) Jawlensky assimile avec une rapidité étonnante toutes les leçons de l’avant-garde (la peinture impressionniste, Van Gogh, Cézanne). Rapidement, toutefois, il arrive à une synthèse personnelle entre fauvisme et expressionnisme, qui révèle son talent exceptionnel de coloriste. En 1909, Jawlensky est le fondateur, avec son ami Kandinsky, d’un groupe artistique déterminant pour l’histoire de la modernité : La Nouvelle association. Par la suite, il expose avec le Blaue Reiter. Si, à ses débuts, l’artiste se limite aux natures mortes et aux paysages, il va rapidement privilégier le sujet qui hantera tout son oeuvre – le visage. Dans sa première période – Têtes d’avant-guerre – les visages sont relativement individualisés et ont déjà une puissance chromatique impressionnante.
En 1914, la guerre contraint Jawlensky à se réfugier en Suisse. Il commence alors à faire appel à une technique qu’il appliquera désormais exclusivement : la série. La première, Variations, s’inspire d’un paysage vu à travers la fenêtre. Le Chemin (1914) emprunte à l’abstraction ses couleurs arbitraires, son refus d’un espace illusionniste tout en gardant encore les traces du sujet initial.

À partir de 1917, pendant vingt ans, Jawlensky traitera presque exclusivement le visage. Le visage ou plutôt la Face, car avec les Têtes mystiques et Faces du Sauveur 1917/1923, Têtes géométriques 1924/1933 et les Méditations, 1933/1937, la figure s’éloigne progressivement de toute ressemblance « naturelle » pour aboutir à une forme stylisée, proche de l’icône.

L’omniprésence de ce sujet, familier et mystérieux à la fois, s’explique par la volonté de donner à la peinture une dimension religieuse. « Après avoir peint ces variations pendant quelques années, j’éprouvais le besoin de trouver une forme pour le visage, car j’avais compris que la grande peinture n’était possible qu’en ayant un sentiment religieux », affirme Jawlensky.

Alexej von Jawlensky, Tête abstraite : Lumière rouge, 1926, Huile et cire sur carton, 53,34 × 48,26 cm, San Francisco Museum of Modern Art, donation de Charlotte Mack © Don Ross

Successivement, le visage s’agrandit jusqu’à occuper la quasi-totalité de la surface du tableau. Le processus de géométrisation est mené à son terme et le choix limité des couleurs accentue le jeu combinatoire des formes. Par contre, avec la dernière série, Méditations, le peintre, souffrant d’arthrite, parfois obligé d’attacher le pinceau à ses poignets, adapte un traitement gestuel qui brouille des traits. De taille réduite, ces dernières oeuvres où le visage se transforme progressivement à l’intersection de la ligne des sourcils et de celle du nez en forme de croix, dégagent une expressivité bouleversante. La singularité de Jawlensky dans l’art du XXe siècle consiste en l’invention d’une forme étonnante, celle du visage abstrait.

Commissariat scientifique Itzhak Golderg
Commissariat général Bruno Gaudichon


Exposition coproduite avec la Fondation Mapfre à Madrid et le Musée Cantini à Marseille, avec le soutien de la Région Hauts-de-France et de la Métropole Européenne de Lille.

Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition aux éditions Gallimard (prix 45 €).

Informations pratiques

Exposition « Alexej von Jawlensky (1864-1941) : La Promesse du visage » à la Piscine 23 rue de l’Espérance 759100 Roubaix

Jusqu’au 6 février 2022

HORAIRES
Mardi - jeudi : 11h-18h
Vendredi : 11h-20h
Samedi - dimanche : 13h-18h.
Fermeture le lundi, le 25 décembre, le 1er janvier.
Les vendredis 24 et 31 décembre le musée fermera exceptionnellement à 18h
L’évacuation des espaces débute 15 minutes avant la fermeture.
Le restaurant est ouvert du mardi au dimanche, de 12h à 17h30.

CONDITIONS SANITAIRES
L’accès au musée nécessite la présentation d’un pass sanitaire.

TARIFS

Plein tarif 11 €
Tarif réduit 9 €
Gratuité : - de 18 ans/les étudiant en histoire de l'art et arts plastiques, des écoles d'architecture, de l'ESAAT-ENSAIT, de l'Ecole du Louvre et des écoles des Beaux-Arts; membres de l'association des amis du musée La Piscine; détenteurs de la carte ICOM ; détenteurs de la C'Art ; journalistes ; demandeurs d'emploi ; bénéficiaires du RSA ; enseignants en préparation de visite ; guides conférenciers des monuments historiques ; personnels des offices de tourisme ; opérations ponctuelles dont le musée est partenaire ; adulte accompagnant un enfant lors des weekend familiaux ;  personnes en situation de handicap et leur accompagnateur ; mutilés de guerre et du travail.

Cliquez ici pour accéder à la billetterie

Contact : 03 20 69 23 60 + taper 4

site web de la Piscine de Roubaix

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