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A la découverte du patrimoine des Églises orientales à Paris

Publié le : 20 Mai 2020
Le blog "Patrimoine des Chrétiens d'Orient" vous propose une visite du patrimoine des Églises orientales à Paris, à travers le parcours de quatre paroisses de rites orientaux, dans le Ve et le VIe arrondissements : Notre-Dame du Liban, Saint-Ephrem-le-Syriaque, Saint-Julien-le-Pauvre et Saint-Volodymyr-le-Grand. Un passionnant voyage dans la chrétienté d'Orient à Paris, à travers ses multiples facettes.

Les Églises orientales ont l’âge du christianisme, mais ce n’est qu’au XXème siècle que se sont installées certaines paroisses orientales à Paris. Si l’on dénombre une dizaine de paroisses orientales à Paris, celles-ci sont souvent méconnues. Pour donner suite à la Journée des chrétiens d’Orient qui a eu lieu le 17 mai 2020, nous vous proposons un parcours (non-exhaustif) à la découverte des liturgies et figures emblématiques de quatre églises de rites orientaux, en plein cœur de Paris.

Notre-Dame du Liban 17 rue d’Ulm, Paris 5ème – M : Luxembourg

En France, l’Église maronite fait partie des rares Églises orientales ne dépendant pas de l’Ordinariat des catholiques orientaux. L’église Notre-Dame du Liban est l’ancienne chapelle de l’École Sainte Geneviève des pères jésuites. Sur ses vitraux contemporains, on peut distinguer les deux saints emblématiques de l’histoire maronite : Saint Maroun, ermite ayant vécu au IVème siècle, et Saint Charbel, saint-patron du Liban. Le rite maronite fait partie du groupe des liturgies antiochiennes de type syriaque occidental, la plus ancienne des cinq familles de rite existant. La messe est principalement célébrée en arabe, bien que le syriaque soit la langue officielle pour les prières liturgiques.

Notre-Dame-du-Liban © Wikimedia Commons

Saint-Ephrem le Syriaque 17 rue des Carmes, Paris 5ème – M : Maubert Mutualité

L’église Saint-Ephrem-le-Syriaque, de rite syriaque catholique, se situe à l’emplacement du Collège des Lombards, fondé en 1334, qui deviendra par la suite le Collège des Irlandais. L’église actuelle, de façade baroque, date de 1733. Elle porte le nom d’une figure majeure pour les chrétiens de rite syriaque : Saint Ephrem, ascète ayant vécu au IVème siècle, reconnu tant par l’Église catholique que l’Église orthodoxe comme un modèle de vertu. La liturgie est célébrée dans le rite syriaque occidental d’Antioche, principalement en langue syriaque, mais aussi en arabe et en français.

Saint-Ephrem-le-Syriaque © WIKIMEDIA COMMONS

Saint-Julien-le-Pauvre 1 rue Saint-Julien le Pauvre, Paris 5ème – M : Cluny Sorbonne

L’église Saint-Julien-le-Pauvre est considérée comme l’une des plus anciennes églises de Paris. L’édifice actuel, mélange d'art roman et gothique, date du XIIème siècle. Cette église est dédiée au culte grec melkite catholique depuis 1889. L’Église grecque melkite catholique a hérité de la liturgie des Églises de rite byzantin. Ainsi, si la messe est principalement célébrée en arabe, certaines parties peuvent être célébrées en grec ou en syriaque. L’héritage byzantin de la liturgie se retrouve également dans les chants composant l’hymnographie, a cappella et monodiques, qui laissent une grande liberté d’improvisation. La transmission orale de cette tradition est particulièrement remarquable.

Saint-Julien-le-Pauvre © WIKIMEDIA COMMONS

Saint-Volodymyr-le-Grand 186 boulevard Saint-Germain des Prés, Paris 6ème – M : Saint Germain des Prés

Ancienne chapelle de l’Hôpital de la Charité, l’église actuelle date du XVIIème siècle. Elle devient la cathédrale ukrainienne Saint-Volodymyr-le-Grand en 1943, d’après le nom d’une figure emblématique du rite byzantin ukrainien de l’Eglise catholique. En effet, c’est Volodymyr, prince de Kiev, qui, en se faisant baptiser en 988, convertit son peuple au christianisme. La liturgie est célébrée en rite byzantin. A l’intérieur de la cathédrale Saint-Volodymyr le Grand, on peut souligner le style original de l’iconostase, élément caractéristique des églises de rite byzantin symbolisant la distinction entre la nef des fidèles et l’espace sacré du sanctuaire.

SAINT-VOLODYMYR LE GRAND © WIKIMEDIA COMMONS

Apolline Piquenot

Pour en savoir plus :
Notre Père dans les langues des rites orientaux :

La Journée des chrétiens d’Orient

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Oeuvre d'Orient

Fondée en 1856 par des laïcs, professeurs en Sorbonne, l’Œuvre d’Orient est une association française entièrement consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. Œuvre d’Église, elle est placée sous la protection de l’Archevêque de Paris. Grâce à ses 70 000 donateurs, elle soutient l’action des évêques et des prêtres d’une douzaine d’Églises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses qui interviennent auprès de tous, sans considération d’appartenance religieuse. L’Œuvre se concentre sur 3 missions dans 23 pays, notamment au Moyen-Orient : éducation, soins et aide sociale, action pastorale. Faire mieux connaître leur culture et leur patrimoine contribue à marquer la présence des chrétiens dans ces régions du monde et à faire perdurer leur identité.

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