L’année 2013 : 100ème anniversaire de la loi relative aux monuments historiques

Le passage de 2013 à 2014 a été marqué par un anniversaire : le centenaire de la loi fondatrice dans le domaine des monuments historiques. En effet, le 31 décembre 1913 était voté un texte qui deviendrait le socle de la protection et de la conservation du patrimoine bâti. A cette occasion, la revue « Monumental » consacre à ces questions un dossier intéressant dans son dernier numéro; l’occasion de revenir sur la sauvegarde du patrimoine culturel.

L’harmonie céleste ou la musique des sphères

La situation de l’orgue en tribune, symboliquement placé entre terre et ciel, justifie-t-elle à elle seule que l’on s’intéresse à l’harmonie qui se dégage de la musique des sphères célestes ? Nous laissons nos lecteurs en juger… Toutefois, il nous semble opportun de citer en préambule un extrait de la Lettre de Jan-Paul II aux artistes (avril 1999) : « (…) devant le pouvoir mystérieux des sons et des paroles, des couleurs et des formes, vous avez contemplé l’œuvre de votre inspiration, y percevant comme l’écho du mystère de la création, auquel Dieu, seul créateur de toute choses, a voulu en quelque sorte vous associer. »

La donation du Père Kim En Joong à Issoire, installée au nouveau centre culturel Jean Prouvé

Toute l’œuvre de Kim En Joong, né en 1940 et marqué par l’influence entre l’Orient et l’Occident, est une recherche de la lumière. Dans sa quête pour en percer les mystères et la beauté, il est qualifié de « peintre de la lumière ». L’artiste a choisi un lieu de grande lumière pour accueillir les œuvres de sa donation. Dédié au ferronnier et architecte Jean Prouvé qui a participé à la construction de la ville, le centre culturel d’Issoire présente depuis le 8 février 2014 l’un des fonds les plus importants de peintures, dessins, lithographies et céramiques réalisés par l’artiste dominicain de renommée internationale.

Poésie et mystique chrétienne chez Jean de la Croix

On trouve dans le Dictionnaire philosophique de Morfaux la définition suivante : « Mysticisme : croyance à un ordre de réalités surnaturelles et à la possibilité d’une union intime et directe avec Dieu sur un mode d’existence et de connaissance radicalement distinct de l’existence sensible et de la connaissance rationnelle. »

La règle de Jean Ricardon, de la peinture aux vitraux de l’abbaye cistercienne d’Acey

Pendant son travail à Acey, Michel Seuphor, peintre et écrivain, théoricien de l’art abstrait, aurait écrit à Jean Ricardon, « d’ailleurs, vous êtes un peu moine » car ce travail est solitaire, rigoureux et silencieux. Discernable, le chemin suivi par Ricardon montre son désir de découvrir l’essentiel ; c’est un chemin vers la pureté et le dépouillement. Cela ne veut pas dire qu’il s’agisse d’une peinture paisible ou simple, le travail de Ricardon est complexe, violent. Il révèle la lutte que le peintre mène dans ses recherches pour voir clair et connaître l’autre – et l’Autre. Devons-nous être surpris que ce peintre, dans sa maturité, conçoive des dessins pour les verrières d’une abbaye cistercienne ?

Le plus grand musée de France : des chefs-d’œuvre à portée de chez soi !

Lancé en 2013, le projet « Le plus grand Musée de France » intervient pour la seconde fois en faveur des chefs-œuvre méconnus et menacés de nos communes. Cette vaste opération initiée par la Sauvegarde de l’Art français avec le concours de la Junior Entreprise de l’École du Louvre, a pour vocation la sensibilisation et l’appel au mécénat pour sauver les trésors de notre patrimoine, notamment ceux dont recèlent nos églises.

L’héritage artistique de Jean de la Croix : Dali, Le Christ de Saint Jean de la Croix, peinture et sculpture

Salvador Dali (1904-1989), peintre catalan, qui adhère au surréalisme en 1929, est fortement marqué par la bombe atomique d’Hiroshima le 6 août 1945. Il s’oriente alors vers une nouvelle phase créative « la peinture nucléaire », où tout est suspendu, désintégré comme dans une explosion atomique. Dans un manuscrit autographe, le Cadillac test, Dali note ses impressions à son retour en Europe en 1949, après un séjour ininterrompu de huit ans aux États-Unis de 1940 à 1948 : « Sous la peau morte de l’homme cynique, un homme mystique naît. »

La collection exceptionnelle d’icônes du Petit Palais

Richesse insoupçonnée, c’est pourtant le musée du Petit Palais à Paris qui détient aujourd’hui le fond public français d’icônes le plus important. Issue du legs de l’industriel et collectionneur Roger Cabal (1929-1997), cette collection exceptionnelle offre un large aperçu des différentes écoles qui se développèrent après la chute de l’Empire byzantin. A elle seule, elle rend compte de l’un des pans les plus importants de l’art religieux chrétien.

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