Exposer l’art contemporain dans les lieux de culte

L’art contemporain constitue, pour la plupart des personnes qui fréquentent les lieux de culte, de manière habituelle ou occasionnelle, pour y prier ou par intérêt pour le patrimoine, un choc auquel elles ne sont pas préparées. La plupart peinent à comprendre sa légitimité dans un lieu qui leur paraît déjà chargé et immuable.
Chanter la Résurrection

La Résurrection du Christ, cœur de la foi des chrétiens, a inspiré les artistes, peintres, sculpteurs ou musiciens, depuis les origines. Mais que donner à entendre de cet évènement dont nul ne fut témoin, que donner à voir de cette lumière qu’aucun mot ne peut décrire ?
Seconde semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola (suite)

La seconde semaine des Exercices Spirituels est consacrée à la contemplation de la vie du Christ. Nous observerons deux temps forts dans cette semaine : le 4e jour est consacré à la Méditation des deux étendards et la fin de la semaine au temps d’élection qui permet de faire un choix de vie important.
MOZART : un chemin vers la lumière

Voici une proposition musicale qui pourra vous surprendre : en ces jours où les chrétiens s’apprêtent à célébrer le cœur de leur foi en un Dieu mort et ressuscité par amour pour les hommes, parler d’opéra peut paraître incongru : Mozart nous aide à ne pas nous enfermer dans nos catégories trop fermement fixées, par exemple entre la musique dite profane et la musique dite sacrée.
L’empreinte de Claude Viallat

Claude Viallat est né à Nîmes en 1936. (1) Comme la plupart des peintres au début de leur carrière, il a peint des toiles en cherchant d’abord une composition au crayon sur une feuille de papier. Puis il reportait cette composition sur une toile ; mais alors il déplorait toujours le décalage entre ce qu’il avait dessiné et ce qu’il avait peint. Rapidement, il a décidé de travailler avec la même forme en prenant la plus simple, la plus élémentaire et la plus immédiate. Cette figure de base est un long rectangle aux angles adoucis qui évoquent un haricot ou un osselet.
Seconde Semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola

La Première Semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola est une prise de conscience de l’expérience à la fois du péché et de la Rédemption. C’est la condition préalable pour aborder la Seconde Semaine, qui est un appel à contempler la vie du Christ pour se mettre à sa suite et une réponse à cet appel. La semaine se clôt, d’ailleurs, par un temps d’ « élection » qui invite à faire un choix important de vie.
Chanter pour se rappeler

La liturgie du temps de Carême nous propose pour le quatrième dimanche, dans une semaine, le psaume 136 « Au bord des fleuves de Babylone ». Les images fortes de ce texte ont naturellement parlé aux musiciens qui nous en révèlent une part de profondeur dans son poids d’expérience de l’humanité souffrante.
Première semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola

Il faut bien comprendre que chacune des quatre semaines des Exercices Spirituels a sa thématique propre : la première vise à demander « la grâce de ressentir une vive douleur de ses péchés, de les pleurer amèrement, ou de verser des larmes sur les douleurs et les souffrances que Notre Seigneur Jésus-Christ endura dans sa Passion, ou enfin la solution de quelque doute. »
Nouveaux croyants, nouveaux lieux de culte. L’exemple du « nouveau Vincennes » à la fin du 19ème siècle.

Dans la paroisse Saint-Louis de Vincennes, nous avons été particulièrement affectés par la prise d’otages sanglante du 9 janvier 2015.
Dans le sillage de tous les attentats commis durant cette terrible semaine, une question a été remise sur le devant de la scène politique française : celle de la construction de nouveaux lieux de culte pour de nouveaux habitants du territoire national.
Un Sacré-Cœur pour le Vendredi Saint ?

Un Sacré-Cœur pour le Vendredi Saint ? La croix est absente derrière ce corps noueux, torturé et pourtant vigoureux, mais la thématique du sacrifice rédempteur est comme intériorisée dans cette plaie béante que le Christ écarte de ses propres mains. La dévotion au Sacré-Cœur a pu donner des images une peu mièvres ou très sanguinolentes. Celle de George Desvallières (1861-1950) tranche dans cet univers visuel tant elle inscrit profondément la mystique cordiale dans le don total.