L’Échelle des moines de Guigues II le Chartreux

Notre blog Écrits mystiques achève ici son exploration du cycle de patristique dédié aux Pères du désert et aux Pères de l’Église latine, avec l’étude de L’Échelle des moines de Guigues II le Chartreux. Auteur et théologien du XIIe siècle, et 9e prieur de la Grande Chartreuse, Guigues II a recueilli l’héritage patristique et monastique sur la ‘lectio divina’ et mené une réflexion spirituelle approfondie sur l’image biblique de l’Échelle sainte.
Quel est donc ce souffle mystérieux ?
L’évènement de la venue du Saint-Esprit sur les Apôtres le jour de la Pentecôte reste mystérieux pour nous dans son aspect concret : un bruit soudain d’où venu ? Des langues de feu d’où descendues ? Un vent violent d’où surgi ? Il ne s’agit pourtant pas seulement d’une réalité spirituelle, mais bien réelle, perçue par les corps de ceux qui l’ont vécue. Les musiciens nous font pénétrer à leur manière dans ce mystère de la Pentecôte.
Une ascension spirituelle avec l’Échelle sainte de Jean Climaque – Degrés VIII à XXX

Notre blog Ecrits mystiques poursuit son exploration du cycle de patristique dédié aux Pères du désert, aux pères cappadociens, aux Pères de l’Église latine. Nous découvrons ici les Degrés VIII à XXX de l’Échelle sainte du moine syrien saint Jean Climaque (c. 579-649) qui invitent à la lutte contre les passions et l’acquisition des vertus, sous la forme d’apophtegmes lapidaires caractéristiques du mode d’expression des Pères de l’Eglise.
Bill Viola, l’eau rêve. Autour de « Tristan’s Ascension »

« Tristan’s Ascension » (The Sound of a Mountain under a Waterfall), 2005, est une œuvre vidéo ayant pour ambition de décrire l’ascension de l’âme, dans l’espace, après la mort. Non une ascension purement spirituelle, mais un éveil dans un espace, où de l’eau coule de façon inversée, d’abord mince filet, puis déluge triomphant qui emporte le corps vers l’empyrée. Dans le noir, envahi par le bruit de plus en plus assourdissant d’une cascade qui coule dans une grotte, le spectateur est à la fois capté et assourdi, fasciné puis apaisé.
L’Échelle sainte de Jean Climaque (Jean le Sinaïtique) – Degrés IV à VII

Notre blog Ecrits mystiques continue son exploration du cycle de patristique dédié aux Pères du désert, aux pères cappadociens, aux Pères de l’Eglise latine. Nous poursuivons l’étude de l’Échelle sainte du moine syrien saint Jean Climaque (c. 579-649) avec les degrés IV à VII sur le renoncement à soi et la purification des péchés.
Hymne pascale : « Regina caeli laetare. Alléluia ! »
Le bel article de Narthex sur le retable d’Issenheim restauré met en lumière dans une « euphorie éblouissante » la figure de la Vierge Marie, particulièrement dans sa propre expérience du mystère pascal : la vie, la mort et la résurrection de son divin Fils. Dans notre propre article du 5 avril 2021, nous présentions deux mises en musique de l’hymne du temps pascal « Regina caeli laetare ». En voici deux autres plus tardives, venues de deux environnements culturels différents.
Jean Climaque (c. 579-649) et l’Échelle du Paradis

Notre blog Ecrits mystiques poursuit son cycle de patristique dédié aux Pères du désert, aux pères cappadociens, aux Pères de l’Eglise latine. Nous vous proposons de découvrir le moine syrien Jean Climaque (c. 579-649) et le monument d’édification spirituelle qu’est son traité intitulé « l’Échelle sainte » ou « l’Échelle du Paradis » qui décrit les trente degrés d’ascension vers Dieu, issu de la métaphore de l’échelle dans le songe de Jacob.
[Vidéo] ‘Les yeux dans les cieux’ : une redécouverte émerveillée des flèches des cathédrales

Avec ce film « Les yeux dans les cieux » diffusé en collaboration avec Vodeus, la plateforme vidéo du Jour du Seigneur , nous redécouvrons avec émerveillement l’histoire et la signification des flèches des cathédrales, sous la houlette d’historiens tels Matthieu Lours et le Fr. Yves Combeau ainsi que d’architectes et d’experts. Un passionnant film de 26 mn réalisé par Lucille Bellanger, à visionner sans attendre !
Chanter la Résurrection : « O Filii et filiae »

L’hymne « O filii et filiae » est aujourd’hui encore restée dans les mémoires : dès les premières notes, on sait que c’est bien la fête de Pâques qui est chantée. Sa facture à la fois savante et populaire au sens traditionnel de ce mot, a inspiré les musiciens au long des siècles. Que ces harmonies et ces rythmes lumineux nous apaisent en notre temps troublé.
« Une Euphorie éblouissante » : ouvrir le retable d’Issenheim restauré, à Colmar

Conservé au musée Unterlinden à Colmar en Alsace, le retable d’Issenheim est connu par l’extraordinaire crucifixion que Matthias Grünewald (1475–1480) a peinte sur les volets extérieurs. Elle était visible aux temps de carême et de l’Avent, mais aux grandes fêtes ce retable pouvait être ouvert deux fois, comme une fleur s’épanouissant. Lors de la première ouverture se dévoilait le grand embrasement de quatre scènes reliant le mystère de l’Incarnation à celui de la Résurrection, la gloire de la Vierge-Eglise avec celle du Christ, indissolublement liés. La toute récente restauration du retable d’Issenheim leur redonne tout leur éclat.