Le Récit du Pèlerin, autobiographie d’Ignace de Loyola : chapitre I

Le Récit du Pèlerin est le testament spirituel d’Ignace de Loyola. A la demande de ses compagnons et pressé par son secrétaire, le Père Nadal, quatre ans durant, Ignace finit par accepter de consigner son expérience spirituelle par écrit. Ignace va ainsi entreprendre, entre 1553 et 1556, date de sa mort, le récit de sa vie auprès du Père Gonçalves da Camara. Celui-ci commence la rédaction à Rome, puis la poursuit à Gênes, il rédige en espagnol et en italien, selon les secrétaires dont il dispose, jusqu’à ce que le Père Annibal de Coudret traduise ce récit en latin. Le Récit du pèlerin éclaire la lecture des Exercices Spirituels, car il en est la source vive. Cette autobiographie spirituelle est aussi une relecture de la vie et de l’expérience d’Ignace, comme les Exercices préconisent de la pratiquer.
Cécile Marie / La révélation du carbone

Les trois grandes croix et les deux rouleaux Carbone (1) créés en 1995 pour l’ancienne chapelle de l’École d’art d’Évreux, présentés en 2013 au musée d’art sacré de Dijon (2), forment un moment puissant dans l’oeuvre de Cécile Marie. Les travaux qui depuis, lui succèdent (3), interagissent avec cet ensemble monumental en carbone plié.
Les processions des Béatitudes : un thème original de Maurice Denis 2/5

Le nom de « Sermon sur la Montagne » a été donné à un ensemble d’enseignements de Jésus rapportés dans les chapitres 5 à 7 de l’évangile selon saint Matthieu. Huit versets placés au début du chapitre 5 sont particulièrement connus : il s’agit des « Béatitudes », huit paroles de Jésus promettant le bonheur à des catégories de personnes qui en paraissent très éloignées selon les critères du monde. Ce thème occupe une place de choix dans l’oeuvre du peintre Maurice Denis (1870 – 1943) qui a ouvert des voies nouvelles pour l’illustrer. On peut découvrir le talent visionnaire de ce grand artiste chrétien en comparant des œuvres qu’il a composées entre 1915 et 1933 et que l’on peut voir aujourd’hui à Saint-Germain en Laye, Limoges, Vincennes et Saint-Ouen.
Le chant des oiseaux

En ce début du mois de juillet, tous ne pourront partir en vacances, mais tous sont appelés à prendre le temps de contempler la nature, ses couleurs, ses chants, que l’on soit à la campagne, au bord de la mer ou dans les villes où parcs et squares abritent des richesses insoupçonnées. En ces temps où l’on se préoccupe de notre planète, où le pape François lui-même y consacre sa réflexion, il est opportun de nous arrêter sur une œuvre où dialoguent la nature et la musique.
La Méditation baroque sur la mort chez Juan Valdès Leal et les œuvres de Miséricorde ou de Charité

Juan Valdès Leal est un peintre baroque qui va illustrer la vie d’Ignace de Loyola entre 1674 et 1676, et qui est aussi connu par ses tableaux macabres représentant la Mort à l’œuvre dans le monde, Finis Gloriae Mundi (Fin de la Gloire terrestre) et In ictu oculi (En un clin d’oeil). Il s’agit d’un vaste programme iconographique réalisé pour l’Hôpital de la Charité de Séville, fondé par Miguel de Manara, auquel vont participer trois artistes, les peintres Leal et Murillo, et le sculpteur, Pedro Roldan. Le thème global est celui de la voie du salut par la charité chrétienne. L’intention théologique est de montrer, dans ce courant de la Contre Réforme, l’importance du salut par les œuvres.
Un petit guide culturel et spirituel pour préparer son voyage à Rome

A l’occasion de l’année de la miséricorde qui s’ouvre le 8 décembre 2015, ce guide aide à préparer un pèlerinage à Rome. C’est également un excellent guide si vous avez l’occasion de vous rendre dans cette magnifique ville cet été pour quelques jours de vacances. A la différence des autres ouvrages touristiques que l’on a l’habitude de trouver, ce petit guide ne se réduit pas à l’aspect culturel mais se présente également comme un guide spirituel : 70 lieux de visites sont présentés, ainsi que huit parcours à travers l’histoire de l’Eglise, des temps de prières, des textes à méditer et les principales messes célébrées à Rome.
Les processions des Béatitudes : un thème original de Maurice Denis 1/5

Le nom de « Sermon sur la Montagne » a été donné à un ensemble d’enseignements de Jésus rapportés dans les chapitres 5 à 7 de l’évangile selon saint Matthieu. Huit versets placés au début du chapitre 5 sont particulièrement connus : il s’agit des « Béatitudes », huit paroles de Jésus assurant que le vrai bonheur ne se trouve pas en obéissant aux critères du monde. Ce thème occupe une place de choix dans l’oeuvre du peintre Maurice Denis (1870 – 1943) qui a ouvert des voies nouvelles pour l’illustrer. On peut découvrir le talent visionnaire de ce grand artiste chrétien en comparant des œuvres qu’il a composées entre 1915 et 1933 et que l’on peut voir aujourd’hui à Saint-Germain en Laye, Limoges, Vincennes et Saint-Ouen.
La Méditation sur la mort dans les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola

Pour comprendre la méditation sur la mort présente dans les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola, il faut se souvenir du principe ignacien de composition des lieux : il s’agit donc de se mettre en scène à « l’article de la mort » ou au jour du Jugement, et d’examiner sa conduite.
La musique est une architecture

Il y a 60 ans s’achevait la construction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp ; il y a 50 ans mourait son créateur Le Corbusier. Une exposition lui rend hommage au Centre Pompidou à Paris, de nombreuses manifestations sont prévues à Ronchamp. Musique et architecture sont nécessairement en dialogue : c’est dans la nature de l’une de faire entrer l’autre en résonance et ainsi de lui permettre d’atteindre sa plénitude d’espace de volumes et de sons.
Marjolaine Salvador-Morel / la dentelle émancipée

Première exposition personnelle de Marjolaine Salvador-Morel au musée d’art et d’histoire Baron Gérard, à Bayeux, ville où l’artiste a grandi « au pied de la cathédrale ». Elle fait suite à deux expositions collectives : Blanc. Hommage à Thomas Gleb au Musée de la tapisserie contemporaine Jean Lurçat à Angers en 2011 et Une Spiritualité au féminin organisée par le Musée du Hiéron à Paray-le-Monial et le Musée d’art sacré à Dijon en 2013. L’exposition réunissait dix-huit artistes explorant, avec leur identité féminine, la notion de spiritualité. Cette dernière expérience constitue pour l’artiste une étape vers un univers spécifique, devenu particulièrement perceptible dans l’exposition bayeusaine (1), qui en donne toute la mesure et l’ampleur.