La musique divine harmonie: Hildegard von Bingen 2/3

Les œuvres musicales composées par Hildegard von Bingen sont regroupées en deux recueils : la « Symphonia harmoniae caelestium revelationum » ou « symphonie de l’harmonie des révélations célestes » et un drame intitulé « Ordo virtutum » dans la tradition médiévale du combat des vices et des vertus. C’est par une pièce du premier de ces recueils que nous entrerons dans l’univers musical d’Hildegarde.

Un bijou de ciboire

Actuellement l’orfèvrerie et la joaillerie sont deux domaines distincts, mais pendant longtemps il s’agissait d’un seul et même métier dont les membres se sont spécialisés au XVIIIème ou XIXème tantôt vers l’ornement, le montage des pierres, c’est la joaillerie, tantôt vers le travail pur du métal c’est l’orfèvrerie. Ce ciboire de grand joailler conservé à l’église Saint-Sulpice à Paris montre que la frontière entre joaillerie et orfèvrerie est parfois ténue.

Ma Loute de Bruno Dumont, «Chutes originelles»

Bruno Dumont détient une place à part dans le cinéma français. Souvent qualifiés de « naturalistes », ses films dérangent et remettent en cause les repères habituels du spectateur. Ils passent la société au crible des sciences humaines, en la regardant parfois de manière glaciale et désenchantée.
Avec Ma Loute, on assiste peut-être à un tournant dans la mesure où le film navigue entre farce et tragédie, utilisant un style poétique et comique assumé.

La musique divine harmonie: Hildegard Von Bingen 1/3

Le blog « Ecrits mystiques » que vous trouvez sur notre site de Narthex propose une découverte des écrits de Sainte Hildegarde, cette figure extraordinaire du 12ème siècle à qui fut donné de contempler à travers des visions d’une grande précision le mystère de la vie en Dieu. Mais parlerait-on encore aujourd’hui d’elle si son œuvre se limitait seulement à décrire ses visions ? Par son intérêt pour de nombreux domaines de la vie, elle nous est proche : laisser un nom dans le domaine de la création musicale, surtout au Moyen-Âge, quand on est moniale de surcroît, voilà de quoi nous étonner et nous inciter à ouvrir nos oreilles.

Vision seconde du Scivias d’Hildegard von Bingen : der Sündenfall (la Chute de l’Ange)

Le sommaire de la Vision seconde résume le dessin de l’enluminure du Scivias « – Que les anges bienheureux, nullement incités par aucune excitation d’injustice, ne se séparèrent pas de l’amour et de la louange de Dieu. – Que Lucifer considérant la beauté et l’éclat de sa force s’enorgueillit ; et c’est pourquoi avec ceux qui l’imitèrent, il fut précipité de la gloire céleste. »

Il était une fois David Claerbout. (2/2)

La lumière solaire éclabousse la partie interrompue, les ombres indiquent un délai, postérieur ou antérieur à midi. Elles unifient les divers éléments : personnages, mouettes, bâtiments, clôture grillagée… À travers la succession des images, ombres et lumière structurent l’espace et affirment l’immobilité du temps. David Claerbout a fréquemment jeté son dévolu sur le jeu des ombres et de la lumière pour faire sentir la durée et découper l’espace représenté en le situant dans l’histoire par des bâtiments modernistes, généralement de la seconde moitié du XXème siècle. Au point de transformer parfois le fond en figure, et la lumière en sujet.

Il était une fois David Claerbout. (1/2)

Ce « portrait » de David Claerbout se fonde sur l’expérience attentive, plus ou moins approfondie, d’une quinzaine de ses œuvres au cours de huit expositions. (1) Parmi elles j’en choisis une comme porte d’entrée, pour commencer non par un survol en extension mais par une plongée en compréhension. Cette plongée nous conduit, rien moins qu’à la question de la vérité en art, et aux rapports de cette vérité avec la foi chrétienne au sein d’une relation singulière. Pour ne pas se payer de mots, des informations extérieures à l’œuvre ancrées dans l’expérience sensible de quelques figures induisent une conversion de notre rapport au temps et à l’espace, porte ouverte sur l’invisible.

Vision première du Scivias d’Hildegard von Bingen

Dans la préface au Scivias, Hildegard von Bingen relate son expérience précoce des visions qui remontent à l’âge de cinq ans. Cependant, elle n’accepte d’en entreprendre la rédaction qu’âgée de 42 ans, « car, jusqu’au temps où Dieu voulut, par sa grâce, que ces visions fussent découvertes, je me cachai dans le silence. » Dans le livre 1 du Scivias, elle décrit, puis interprète successivement ses six premières visions.

Structure du Scivias (Connais les voies) d’Hildegard von Bingen

Le Scivias est le premier ouvrage, rédigé sur dix années par Hildegard von Bingen, entre 1141 et 1151, décrivant 26 visions mystiques et illustré de 35 miniatures. Le titre Scivias est un abrégé de l’expression latine Sci vias Domini (« Apprends à connaître les voies du Seigneur »). Chaque vision est une révélation progressive et fulgurante du Mystère de Dieu :

Un musicien dans la guerre

Les musiciens connaissent les souffrances corporelles qu’exige tout instrument : la crampe du violoniste ou les lèvres du trompettiste en sont des exemples souvent cités. Mais lorsqu’un pianiste perd un bras par blessure de guerre, comment survivre à pareille horreur ? Deux attitudes s’offrent à lui : le désespoir ou le défi. Voici, à l’heure où nous venons de célébrer le centenaire de la bataille de Verdun, un exemple extraordinaire de courage dans l’adversité.

INSCRIPTION NEWSLETTERRecevez quotidiennement nos actualités, les informations des derniers articles mis en ligne et notre sélection des expositions à ne pas rater.