La croix copte : de la vie des dieux à la vie en Christ

C’est un des cadeaux classiques qu’on emporte dans ses bagages au retour d’Égypte : une petite « croix du Nil » en argent ou en or, la « croix ansée » des anciens Égyptiens, qui symbolisait à leurs yeux la « vie » (ânkh). Partout, sur les reliefs des temples ou les peintures des tombeaux, les dieux, dispensateurs de vie, sont munis de cette croix.
« FLORE » de Jean-Albert Lièvre: Le récit d’un combat contre Alzheimer (2014)

Témoignage intime et poignant, ce documentaire ouvre la voie à une large réflexion sur ce que l’on nomme aujourd’hui le «cinquième risque», c’est-à-dire le phénomène de dépendance du 3ème et 4ème âge. Dans le récit d’une renaissance inespérée, on découvre que la terrible maladie d’Alzheimer ne se guérit pas. Mais que l’on peut essayer de vivre avec. Un témoignage rendu possible grâce au cinéma et qui peut ouvrir des pistes de réflexion à tous les aidants et accompagnateurs…
Reprendre, répéter ?

En ces jours de reprise, certains d’entre nous sont guettés par un sentiment de lassitude ou d’ennui : le « à quoi bon tout cela » n’est pas loin. Job ne disait pas autre chose : « Vraiment la vie de l’homme est une corvée, il fait des journées de manœuvre. » (Job 7,1)
La musique pourrait-elle à sa manière nous révéler ce que reprendre veut dire, alors qu’elle n’est elle-même fondamentalement que reprise ?
Naissance d’un évangéliaire 3/4 : la commande à l’artiste

Suite à la nouvelle traduction liturgique de la Bible parue en 2013, la mise à jour des ouvrages à l’usage du culte s’impose. Parmi eux l’évangéliaire, destiné à la proclamation de l’Evangile à la messe, est l’un des plus importants : tel une icône, l’évangéliaire est le signe de la présence, dans l’assemblée, du Christ ressuscité. Fruit d’une étroite collaboration de plusieurs mois entre la Commission Épiscopale Francophone pour les Traductions Liturgiques (CEFTL), les éditions MAME et l’artiste Odile de Rousiers, le nouvel évangéliaire paraît mi-novembre 2016. Retour sur le processus artistique et éditorial d’un ouvrage hors du commun avec ses principaux acteurs.
« C’est beau dehors » avec Elisabeth Ballet au Domaine de Kerguéhennec

Le Domaine de Kerguéhennec célèbre le 30ème anniversaire de son parc de sculptures. A cette occasion, ce haut lieu de la sculpture, reconnu sur la scène internationale, revisite la notion de « Paysage » à travers l’exposition « Paysages contemporains ». Paysages au pluriel car sont abordés différents types de paysages, et contemporains car, pour paraphraser une célèbre formule, « il n’est de paysage que contemporain ». L’exposition présentée jusqu’au 6 novembre 2016, investit la totalité des espaces (château, écuries, orangerie, parc) et présente, entre autres, des œuvres des artistes de la collection du parc. Elisabeth Ballet est l’un d’eux. Paul-Louis Rinuy nous raconte la rencontre qu’il avait faite en 2005 avec l’œuvre « Trait pour Trait’ de l’artiste française dans le parc du Domaine de Kerguéhennec…
La naissance d’un évangéliaire 2/4 : pourquoi en créer un nouveau en 2016 ?

Suite à la nouvelle traduction liturgique de la Bible parue en 2013, la mise à jour des ouvrages à l’usage du culte s’impose. Parmi eux l’évangéliaire, destiné à la proclamation de l’Evangile à la messe, est l’un des plus importants : tel une icône, l’évangéliaire est le signe de la présence, dans l’assemblée, du Christ ressuscité. Fruit d’une étroite collaboration de plusieurs mois entre la Commission Épiscopale Francophone pour les Traductions Liturgiques (CEFTL), les éditions MAME et l’artiste Odile de Rousiers, le nouvel évangéliaire paraît mi-novembre 2016. Retour sur le processus artistique et éditorial d’un ouvrage hors du commun avec ses principaux acteurs.
Troisième vision du Scivias, 1ère partie, d’Hildegard von Bingen : Dieu, le Cosmos et l’Humanité

SOMMAIRE: « Que, par les choses visibles et temporelles, les invisibles et les éternelles sont manifestées (Nicht nur das Sichtbare und Zeiliche tut Gott durch seine Schöpfung kund, sondern auch das Unsichtbare) » Scivias, I, 3, 1.
La troisième vision du Scivias d’Hildegard von Bingen s’articule en quatre parties : la vision cosmique, son interprétation symbolique, la mise en garde contre Satan, la victoire du Christ sur le Mal.
La naissance d’un évangéliaire 1/4 : Qu’est-ce qu’un évangéliaire ?

Suite à la nouvelle traduction liturgique de la Bible parue en 2013, la mise à jour des ouvrages à l’usage du culte s’impose. Parmi eux l’évangéliaire, destiné à la proclamation de l’Evangile à la messe, est l’un des plus importants : tel une icône, l’évangéliaire est le signe de la présence, dans l’assemblée, du Christ ressuscité. Fruit d’une étroite collaboration de plusieurs mois entre la Commission Épiscopale Francophone pour les Traductions Liturgiques (CEFTL), les éditions MAME et l’artiste Odile de Rousiers, le nouvel évangéliaire paraît mi-novembre 2016. Retour sur le processus artistique et éditorial d’un ouvrage hors du commun avec ses principaux acteurs.
Prolongation de l’exposition! Sylvie Blocher : les vivants (1/2)

Entre Sylvie Blocher et la ville de Saint-Denis (93) c’est une histoire d’amour qui dure depuis plus de 30 ans. Elle y vit, y a son atelier, y revient après chacun de ses voyages. En 1995 déjà, elle avait investi la chapelle de l’ancien Carmel de Saint-Denis, devenu musée d’Art et d’Histoire en 1981. Aujourd’hui et jusqu’au 17 octobre 2016, les vidéos de Sylvie Blocher, percutantes et empreintes d’humanité, renouvellent ce lieu bâtit pour le religieux et s’immiscent avec pertinence dans les collections du musée. Prenant sa source dans l’altérité, l’œuvre de Sylvie Blocher dénonce la censure, joue sur les mots et les silences. Au musée d’Art et d’Histoire, l’exposition « Les mots qui manquent, the missing words » traduit le désir de l’artiste de porter la vérité, la liberté et l’émancipation. Avec l’art pour seule arme, Sylvie Blocher interroge avec poésie mais sans concession notre rapport à l’autre.
La musique, divine harmonie: Hildegard Von Bingen 3/3

L’expérience de la vie humaine vécue comme un combat est de tous les temps. Depuis Saint-Paul, les grands mystiques chrétiens ont tous vécu en leur chair cette tension qui peut aller jusqu’à la violence entre l’aspiration au bien qui les habite et le constat de leurs propres chutes. Hildegarde s’inscrit dans une double tradition : celle des Mystères médiévaux représentés sur les portails de nos églises et celle des « psychomachies » ou combat des vices et des vertus.