Stabat Mater (2/2)

La force du texte du Stabat Mater a inspiré et continue d’inspirer les compositeurs. Comment des images aussi violentes ne trouveraient aucun écho avec les temps qui sont les nôtres ? C’est bien ce sentiment de l’actualité d’un tel texte qui a motivé le compositeur polonais Krzysztof PENDERECKI né en 1933. Son « Stabat Mater » est une partie incluse dans sa « Passion selon Saint Luc » dont il forme un des moments les plus impressionnants. La rencontre entre tradition et modernité nourrit notre méditation en ce temps de Carême en nous ouvrant vers la lumière qui nous est promise.

Livre des Oeuvres divines, 1ère vision, sur la Trinité, d’Hildegard von Bingen

Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).

Réflexions devant le Christ Diorite de Denis Monfleur.

Le père Michel Brière a croisé au détour d’une galerie l’oeuvre de l’artiste Denis Monfleur intitulé le Christ Diorite. Il nous en livre ici son ressenti face à cette sculpture imposante. L’exposition Denis Monfleur s’est déroulée en 2017 à la galerie Claude Bernard, dans le 6e arrondissement de Paris.

Conclusion sur le Scivias et place dans le triptyque visionnaire d’Hildegard von Bingen

L’ouvrage du Scivias « Sache quelles sont les voies du Seigneur » montre la voie (via), le chemin de vie, que Dieu destine à l’homme. Toute l’histoire du Salut est ainsi tracée, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Une place primordiale est donnée à l’Eglise, présentée comme une parturiente engendrant sans fin de nouveaux croyants, jusqu’à ce que construise l’édifice ecclésial, fondé sur le pilier du Verbe divin et orné des colonnes des vertus chrétiennes. En effet le foisonnement d’images agrémente un véritable traité de théologie, où la Trinité tient une place centrale dans l’histoire du Salut, où la vie sacramentelle est mise à l’honneur comme une entrée dans la vie trinitaire offerte à l’homme.

Stabat Mater (1/2)

Le temps du Carême dans lequel nous entrons est propice à la découverte ou l’approfondissement d’œuvres musicales plus directement liées à la liturgie. Les programmes de concerts ne manqueront pas de proposer des « Stabat Mater » dont le plus connu est sans doute celui de Pergolèse. Mais de nombreux compositeurs de toutes les époques ont été inspirés par ce texte riche en images fortes qui associent le chrétien aux souffrances de la Vierge Marie au pied de la Croix et trouvent dans cette prière un réconfort et une espérance.

Vision 10 à 13 Livre III du Scivias d’Hildegard von Bingen

Le Christ règne sur la création nouvelle, d’abord sur les vertus, puis sur l’Antéchrist, avant le Jugement final, le triomphe de la Trinité et la réalisation harmonieuse de la Jérusalem céleste. Les visions d’Hildegarde déroulent ainsi l’histoire du salut, de la création du monde à la création nouvelle.

Bienvenue à Saint-Jean

Avant de commencer, il convient de faire les présentations : bienvenue en la cathédrale Saint-Jean de Besançon !

L’église Saint-Sulpice et ses mille trésors

Par ses dimensions exceptionnelles et son plan en croix latine, inspirés directement de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, l’église Saint-Sulpice est considérée comme l’une des églises les plus vastes de Paris. De style résolument classique, elle est particulièrement riche en décors directement sculptés et incrustés dans l’architecture et en mobiliers. Parmi les nombreuses chapelles de l’église, celle dédiée à la Vierge interpelle plus particulièrement. Décorée par les peintures et fresques de deux artistes majeurs, Carl Van Loo et de François Lemoyne, et ornée d’une impressionnante statue de la Vierge à l’enfant écrasant le serpent de Jean-Baptiste Pigalle, la chapelle se dénote de l’ensemble de l’édifice par son caractère à la fois intimiste et théâtral.

Sophie Bellot, « work in progress »*

Sophie Bellot est une jeune photographe qui vit et travaille à Marseille. Profondément humaniste, elle interroge le monde à travers le paysage. Découvrons son travail à travers un extrait de son entretien avec Christine Blanchet, critique et historienne d’art.

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