Nicolas Daubanes, « Les mains sales »

En 2017, la galerie Maubert présentait la première exposition monographique de Nicolas Daubanes. Intitulée « Les mains sales », du titre de la célèbre pièce de théâtre de Sartre, figure incontestable de la question de l’engagement de l’artiste après la Seconde Guerre mondiale, Nicolas Daubanes poursuit là ses interrogations autour de l’enfermement, le dépassement de soi, d’actes de résistance, tout en continuant ses expérimentations sur ses matières fétiches, limaille de fer, béton, résine.

[Décryptage] Doux et humble agneau divin

Deuxième volet d’un cycle consacré aux représentations de l’agneau, par Sylvie Bethmont. Zurbaran, peintre de la Contre-Réforme a réalisé, à plusieurs reprises, le portrait d’un agneau pattes liées. Pourquoi une telle insistance ?

Simone Pheulpin et le langage du pli

La Chapelle Expiatoire de Paris, monument commémoratif de Louis XVI et Marie-Antoinette aujourd’hui géré par le CMN, est un bijou de l’architecture néoclassique. Un endroit étonnant pour accueillir une exposition d’art contemporain ! Pourtant, le lieu est un écrin merveilleux pour les œuvres de Simone Pheulpin, comme une traversée dans le temps, dans le cadre de l’exposition « Un monde de plis ». L’exposition s’est achevée en décembre 2017.

Sermon 30 de Maître Eckhart sur l’intimité divine

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d’en étudier la substance. Dans cet article, Martine Petrini-Poli revient sur le sermon 30.

Le choral luthérien [1/3]

L’année Martin Luther (1483-1546) poursuit son cours, jalonnée de multiples manifestations, colloques, concerts et publications. S’il est un lieu sur Narthex particulièrement appelé à célébrer l’anniversaire de l’évènement fondateur de la Réforme survenu en 1517 – la publication des 95 thèses contre les indulgences à Wittenberg – c’est sans doute notre blog, tant la musique fut importante dans la pensée du Réformateur : Luther situait, en effet, l’art des sons au sommet de la hiérarchie des arts, juste en-dessous de la théologie. Cette page est la première d’une série de trois sur ce sujet.

Reliquaires en papier roulé, trésors de ferveur au musée du Hiéron

L’association chalonnaise « Trésors de ferveur » fête ses 20 ans en 2017 et s’offre à cette occasion une exposition de ses plus belles pièces au musée du Hiéron. Près de deux cents reliquaires en papiers roulés, fleurons de la dévotion populaire et domestiques sont présentés jusqu’au 31 décembre 2017.

Sermon 18 de Maître Eckhart : « Adolescens, tibi dico : Surge »

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d’en étudier la substance. Dans cet article, Martine Petrini-Poli revient sur le sermon 18.

Alexandre Hollan, La quête du voir

Plusieurs expositions monographiques ont consacré le travail d’Alexandre Hollan : « Le chemin de l’arbre » en 2012 au Musée de Budapest et au Musée Fabre de Montpellier, « Questions aux arbres d’ici » en 2016 au musée de Lodève, et « L’invisible et le visible » au musée Fabre de Montpellier actuellement. Assez naturellement ces expositions ont privilégié la figure de l’arbre pour laquelle l’artiste est investi d’une relation si particulière, extrêmement sensible et fidèle. Le questionnement de la sensation et du regard mené sans discontinuité par l’artiste a fait également l’objet d’une importante rétrospective à Évreux en 2015, « Je suis ce que je vois » (1). Car, au-delà de la figure de l’arbre, l’ensemble du travail d’Alexandre Hollan n’est qu’exploration du phénomène du voir : “Je cherche quelque chose que je ne vois pas”.

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