Reprendre souffle
Echo visuel de l’effusion du Saint-Esprit lors de la Pentecôte, les vitraux de Bazaine irradient avec puissance et poésie, animés par l’énergie de la ‘lumière-couleur’ qui émerge du verre. Modernes et intemporels, ils sont l’expression vibrante et sensible de ce mystère, s’inscrivant naturellement dans l’architecture gothique de l’église Saint-Séverin.
ESPRIT DE PENTECÔTE
A la différence de Noël ou de Pâques dont personne n’a été le témoin – on trouve l’Enfant dans une crèche mais nul ne l’a vu naître, on rencontre le Christ ressuscité mais personne ne l’a vu sortir du tombeau – l’évènement de la Pentecôte a été spectaculaire, sonore de surcroît : « Soudain un bruit survint du ciel, comme un violent coup de vent » (Actes 2, 2). Pourtant cette manifestation n’a pas inspiré les musiciens : c’est que, sans doute, le véritable message est ailleurs.
Une Ascension en fanfare – L’image à la clé
Saisissez la clé de l’image ! L’actualité liturgique de la semaine est la fête de l’Ascension, lorsque le Christ est monté au ciel rejoindre son Père. Redécouvrez en vidéo avec L’image à la clé les moindres détails d’une Ascension peinte par le maître italien le Pérugin à la toute fin du XVe siècle.
La cathédrale de Langres, à la croisée de deux styles
Dans le cadre de notre partenariat avec la revue « Le Monde de la Bible », notre chronique intitulée « la Bible des pierres » vous amène à la découverte de la cathédrale Saint-Mammès de Langres, remarquable édifice érigé au XIIe siècle, emblématique de la transition entre le style roman et le style gothique, et aussi à la croisée des chemins entre la Bourgogne, l’Ile-de-France et la Champagne.
Le retable du Grand Saint-Romain reprend sa place à la cathédrale de Rouen
Pour ce nouvel épisode, le blog « Echappé des réserves » vous invite à découvrir les péripéties d’une oeuvre du XVIIe siècle, le « Retable du Grand Saint-Romain », qui après une longue restauration, vient de retrouver sa place dans la cathédrale Notre-Dame de Rouen, auprès du coffret contenant les Saintes Huiles.
Chanter le Christ ressuscité
Par la musique, le créateur autant que l’auditeur se révèlent à eux-mêmes. Quand il s’agit de chanter le cœur de la foi chrétienne, c’est sa densité de vie humaine qui se révèle. Proclamer que le Christ est ressuscité est une chose, mais le chanter montre que ce ne sont pas que des mots mais bien d’abord de la vie qui s’exprime, celle du message pascal à travers celle du chanteur.
Le « Noyau cosmique » de Yazid Oulab : image de l’élévation ascensionnelle du Christ ?
A Paray-le-Monial, on peut voir au musée du Hiéron les représentations anciennes ou plus récentes de quelques très beaux Christ. Celui de l’artiste musulman soufi Yazid Oulab, daté de 2012, a arrêté notre regard le temps d’une pause dans la montée vers Pâques.
Question de point de vue : une conversion du regard
Basculement de perspective, plongée inédite sur le monde : cette oeuvre de 1890-1897 de James Tissot, « Ce que voyait Notre-Seigneur du haut de la croix » apporte un changement de point de vue radical sur la crucifixion – en d’autres termes, une conversion du regard. Isabelle Saint-Martin, historienne d’art et spécialiste de l’histoire de l’art religieux en France à l’époque contemporaine nous livre ses réflexions sur cette oeuvre et son contexte.
Le Christ de douleur du musée Fenaille à Rodez
Pionnier de l’industrie pétrolière, grand amateur d’art et mécène, entre autres, d’Auguste Rodin, Maurice Fenaille eut le bon goût de sauver de la démolition l’ancien hôtel de Jouéry, à Rodez, pour y installer sa collection d’art. Le musée qui porte son nom fut inauguré en 1937, avec une prépondérance donnée à la sculpture du Rouergue de la préhistoire à la Renaissance. Il abrite notamment un Christ saisissant du début du XVIe siècle, unique vestige d’une crucifixion qui ornait le réfectoire de l’abbaye cistercienne de Bonnecombe.
Les sept paroles du Christ en Croix dans La Vigne Mystique (1263) de saint Bonaventure
Avec ce nouveau cycle du blog Ecrits mystiques, Martine Petrini-Poli nous invite à l’étude de la vie et de l’oeuvre de saint Bonaventure (1217 ou 1221 – 1274). Théologien et philosophe majeur du XIIIe siècle, contemporain de Thomas d’Aquin, il est devenu supérieur de l’ordre des Frères Mineurs (franciscains) et créé cardinal-évêque d’Albano à la fin de sa vie. Sa réflexion philosophique s’inscrit dans le courant de l’augustinisme. Nous abordons ici la lecture de La Vigne Mystique écrit en 1263 par saint Bonaventure – où la métaphore filée de la Vigne, venue de la Bible, ouvre au Mystère de la Rédemption à travers les sept paroles du Christ en Croix.
