Les organisateur de ce Festival vous convient, selon leurs propres termes à un véritable « marathon », mais il est possible de profiter du cadre magnifique du château et de la ville de Fontainebleau, pour seulement flâner et picorer dans cette belle ville provinciale à deux pas de Paris… Et puis de revenir de cette visite avec les yeux, et l’esprit, remplis de questionnements auxquels nous convie le thème « le vrai, le faux », qui est des plus actuels [cliquer ici]. En voici quelques exemples.

L’Autriche, mise à l’honneur cette année, est un pays -phare pour l’histoire de l’art. Et cela ne date pas d’hier ! Comme en témoigne la véritable « icône de la préhistoire », la Vénus de Willendorf, que présentera Claudie Cohen le 6 juin à 14h. Rappelons l’article de Narthex.fr : « dis-moi Vénus » [cliquer ici].
Pays d’un foisonnement artistique multiculturel, chacun a un certain air de l’Autriche en tête, des fastes des Habsbourg à la célébrissime Sécession viennoise. Mais « même après l’effondrement des frontières européennes à la fin de la Première Guerre mondiale, les routes reliant Vienne, Prague, Budapest, Berlin, Rome et Paris sont restées essentielles pour de nombreux artistes…Le festival accueillera une importante délégation autrichienne de 30 artistes, conservateurs, cinéastes et universitaires. »
Le vrai , le faux
Parmi la très riche programmation de ce marathon artistiques, voici propositions… qui peuvent vous mettre en appétit !
Copier n’est pas jouer
Qu’est-ce qui est (à notre époque) considéré comme authentique ? Est-ce ce qui est né véritablement et produit de la main de… ? Cette question est sans cesse agitée, comme en témoigne l’histoire de la controverse autour du Salvator mundi attribué à Léonard de Vinci).
Pierre Rosenberg présentera à 16 h le samedi 7 juin, au château, salle des colonnes, quelques questions d’attribution d’œuvres au grand peintre Nicolas Poussin. En effet, une copie peut avoir été considérée comme équivalent à l’original, à l’époque de réalisation d’œuvres qui ne pouvaient être connues et diffusées que par des copies multipliées, souvent réalisées par l’atelier des maîtres.
Copier c’est aussi préserver : en témoignent les copies des très fragiles grottes ornées de la préhistoire, (Geneviève Pinson, préhistorienne, partagera son expertise, le dimanche 8 juin à 11 heures au château, salle des Colonnes).
Les étudiants, et ceux qui sont soucieux de décrire des œuvres d’art, pourront s’interroger sur les problématiques générées par l’IA (6 juin, chapelle Saint-Saturnin du château).
L’art urbain, le street art, qui envahit nos villes, use de l’illusion, de la citation et du trompe-l’œil. Des conférences présenteront ces questions le vendredi 6 juin, de 14 heures à 16 heures, en de multiples propositions que le programme du Festival détaille.
A proximité, entre le théâtre et le château…
Narthex.fr vous a déjà présenté le travail de Jérôme Rasto, street artiste, inspiré par l’art médiéval, qui a réalisé des œuvres en hommage à Notre-Dame [cliquer ici]. Il participe à ce festival, avec d’autres artistes à découvrir (voir programme du FHA 25) pour La galerie Artfontainebleau (Fig. 2).

Fondée par Marco et Sandra Schütz en 2009, cette galerie située dans une petite place au sein d’une rue piétonne de Fontainebleau, à deux pas du château, offre une programmation dynamique. Ses directeurs promeuvent l’art urbain, avec une sélection d’artistes confirmés et émergents parmi lesquels Nadège Dauvergne, Jo Di Bona, Patrick Moya, Onemizer, Jérôme Rasto et en exclusivité nationale le pochoiriste allemand SeiLeise. Une halte s’impose pour découvrir ces jeunes artistes qui participent, en son sein, au FHA 25.
14 e édition du Festival de l’Histoire de l’Art (Le FHA25). Château de Fontainebleu et alentours. 6-8 juin 2025. A l’honneur : l’Autriche. Le thème : « Le vrai, le faux ». Entrées gratuites