Ouvrage : Saint-Louis des Invalides, la cathédrale des Armées françaises

Publié le : 8 Novembre 2018

Les éditions La Nuée Bleue viennent de publier le vingtième volume de sa prestigieuse collection « La Grâce d’une Cathédrale », consacré à la cathédrale Saint-Louis des Invalides.

La cathédrale Saint-Louis des Invalides © user:Benh

Comme l’a rappelé Monseigneur Joseph Doré, fondateur et directeur de la collection lors de sa présentation à la presse, l'ouvrage Saint-Louis des Invalides de la collection "La grâce d'une cathédrale" répond exactement aux caractéristiques de la collection. Il ne s’agit pas seulement d’un livre d’art sur une œuvre d’art mais d’une invitation à entrer dans l’édifice pour le découvrir sous toutes ses faces, historiques, artistiques et religieuses.

La cathédrale Saint-Louis des Invalides est le lieu symbolique où la communauté chrétienne des Armées françaises trouve son unité. C’est pourquoi chaque volume est placé sous la direction de l’évêque du diocèse concerné : ici Monseigneur de Romanet de Beaune, évêque aux Armées françaises. Cette cathédrale est un peu particulière dans l’application de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat : ce n’est pas le diocèse ou la paroisse qui sont affectataires mais l’Armée française. C’est pourquoi ce volume a été codirigé par le Général Alexandre d’Andoque de Sériège, Directeur du musée de l’Armée.

L’ouvrage s’articule en trois parties : une histoire du monument sous la direction d’Alexandre Gady, une visite du monument et des œuvres d’art qu’il abrite sous la direction de Sylvie Le Ray-Burini et une troisième partie sur la vie du monument à travers les évènements qui s’y sont déroulés et qui continuent aujourd’hui de se dérouler, célébrations liturgiques, concerts...
Les textes sont dus aux meilleurs spécialistes des sujets traités, les images ont été choisies avec le plus grand soin et reproduites dans les meilleures conditions : iconographie et texte forment un tout de la plus haute qualité.

On oublie que l’église dite des soldats et le dôme ont été conçus comme un unique édifice pour un unique usage liturgique : l’église des soldats réservée aux pensionnaires et le dôme réservé au public, un seul autel pour une seule célébration. L’évolution du dôme devenu nécropole et panthéon militaire a rompu cette unité : cela donne lieu à d’intéressantes analyses sur la liturgie et l’architecture.

Emmanuel Bellanger