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Narthex - Art Sacré, patrimoine, création.

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Le Morbihan se révèle dans la galerie du cloître de Sainte-Anne d'Auray jusqu'au 11 octobre

Publié le : 12 Juin 2013
L'Académie de Musique et d'Arts Sacrés organise en collaboration avec le Conseil général du Morbihan l'exposition "le Morbihan en 40 œuvres" du 11 mai au 11 octobre 2013 à la galerie du cloître de Sainte-Anne d'Auray.

De Vannes à Ploërmel et de Pontivy à Lorient, l’exposition invite à un voyage dans l’Histoire du Morbihan.

Le parcours se décline en 4 parties illustrées d’oeuvres caractéristiques des Pays de Vannes et de Vilaine, du Pays de Ploërmel, du Pays de Pontivy et des Pays de Lorient et d’Auray. Le Morbihan se compose de 42 cantons, chacun est représenté par une oeuvre. Elles manifestent l’ancrage des cultes locaux et des traditions bretonnes ou gallèses, comme elles révèlent la nature de l’emprise cléricale, de la présence ducale et du mécénat de grandes familles nobles du Morbihan (Rohan, Rochefort, Rieux...) sur le territoire. Ainsi, les objets présentés sont essentiellement des sculptures de saints bretons ou de saints latins particulièrement priés en Bretagne, datant du XVe au XIXe siècle.

 

Pays de Vannes et pays de Vilaine

Cette première partie, le visiteur navigue dans le temps, de l’évocation de Vannes à l’époque gallo-romaine à la diffusion du christianisme sur le territoire au Ve siècle via ce centre urbain. Vannes tisse très tôt des liens culturels et politiques forts avec Nantes, ville des ducs bretons et reflet du pouvoirducal. La Vilaine est alors la voie de communication privilégiée entre la vallée de la Loire et la Haute-Bretagne .
Les thèmes suivants sont ensuite abordés : la protection divine sollicitée par la population sur le pays de Vannes est marquée par les épidémies de peste du XVe siècle. Par ailleurs, une empreinte forte est laissée sur le patrimoine vannetais par les familles nobles (Rochefort, Rieux) et le grand duc. Ils introduisent le culte de saints (Saint Eutrope, par exemple). Ils favorisent également l’implantation du clergé régulier et de monastères tel celui de Saint-Gildas-de- Rhuys. Ils lèguent ainsi des sites exceptionnels comme Suscinio à Sarzeau.

Pays de Ploërmel

et traditions du pays de Ploërmel appartiennent à la Haute-Bretagne et au pays gallo. La langue usuelle, le gallo, est de racine française. Ainsi, cette région est fortement touchée par la culture issue de la Contre-réforme du XVIIe siècle, bien plus que dans les territoires bretons, comme en Cornouaille Morbihannaise et Pays de Pontivy. La noblesse locale relaie et accentue cette influence.
Ainsi, on rencontre une iconographie spécifique et particulièrement caractéristique du patrimoine local : le culte de Sainte Anne, déjà populaire, se généralise au XVIIe siècleavec le développement du pèlerinage à Sainte-Anne d’Auray ; la pratique du Rosaire, liée à la dévotion à Marie également.

Cornouaille morbihannaise et Pays de Pontivy

Contrairement à Ploërmel, le pays de Pontivy à l’Ouest du département est rattaché à la Basse-Bretagne et de langue bretonne. De plus, ce territoire est éloigné éloigné des pouvoirs centraux et épiscopaux. Ainsi, l’encadrement clérical y est moins prononcé. L’héritage religieux y est donc propre à la Basse-Bretagne et la grande noblesse y est plus libre qu’ailleurs.

Un foyer artistique se forme alors autour de Pontivy. La ville connaît en effet la prospérité au XVIIe siècle grâce au commerce de draps et de toiles. Les ateliers créent ainsi nombre de retables et de sculptures sur commande pour les édifices religieux alentours. Ils produisent un art local, d’influence bretonne, avec pour principal matériau le bois.
Par ailleurs, la spiritualité en pays breton est propre et forte. Elle a pour caractéristique de mêler au catholicisme des éléments païens, formant ainsi un catholicisme typiquement breton. A cela s’ajoute son particularisme linguistique.

Un élément est placé au centre de cette pratique religieuse : la mort. Elle connaît des rites riches et originaux. Les visiteurs seront par exemple surpris par un Mell beniguet (« Marteau béni ») nous venant de Guern : selon la légende, ce boulet de granit galloromain servait à achever les vieillards s’obstinant à vivre au-delà de leur temps...Il s’agit en fait d’anciennes pratiques funéraires que le christianisme local s’est réapproprié.

Pays de Lorient et d’auray

Le pays de Lorient est le territoire le plus résolument tourné vers la mer. Très tôt, des ordres monastiques s’implantent sur le littoral. Dès le Moyen Âge, la noblesse s’y enrichit du commerce maritime, jusqu’au grand développement du XVIIe siècle et la création de la Compagnie des Indes à Lorient. Lorient est alors un des plus grands ports français. Les marins se rendent en pèlerinage à Sainte-Anne d’Auray. La dernière section de l’exposition est ainsi consacrée au sanctuaire et à ses collections votives.

Auparavant, les oeuvres présentées mettent en valeur les échanges réalisés grâce au commerce maritime au long court : une précieuse Vierge chinoise en porcelaine de la collection de Sainte-Anne d’Auray (XVIIIe siècle) a ainsi son pendant au Musée de la Compagnie des Indes de Port-Louis.

Mais l’histoire du pays de Lorient n’est pas seulement liée à celle de la Compagnie des Indes. Les édifices et la représentation des saints sont également, comme ailleurs, placés sous l’empreinte d’abbayes et de grandes familles nobles. L’Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, via deux prieurés installés dans la région, introduit ainsi le culte de Saint Léonard, patron des prisonniers et fondateur d’un monastère (chapelle Saint-Léonard,Ploemeur). La famille parisienne Le Parisy introduit quant à elle le culte de SainteGeneviève .

Les productions reflètent également pratiques et économie locales. L’exposition de l’imposant buste-reliquaire de Saint Cornély en bois doré rappelle un culte très répandu dans le Morbihan : celui dédié au saint protecteur des bêtes à cornes - d’où son nom en référence à l’élevage bovin.

Visites guidées de l’exposition Le Morbihan en 40 oeuvres.
Tous les jours à 15h. Libre participation.
Rendez-vous au rez-de-chaussée du cloître de Sainte-Anne d’Auray,
à l’accueil des expositions.

 

Chapelles en concert

 

Mercredi 17 juillet, 20h30
Chapelle Notre-Dame de Recouvrance – Bourg, 56400 Ploëmel
Bruno Angé, viole de gambe.

 

Mercredi 31 juillet, 20h30
Eglise Saint Thuriau – Bourg, 56400 Plumergat
Emmanuel Auvray (ténor), Véronique Le Guen (orgue positif)
et Nathalie Le Gaouyat (viole de gambe)


Mercredi 7 août, 20h30
Chapelle Sainte Avoye – village de Sainte-Avoye, 56400 Pluneret
Philippe Allain-Dupré (traverso, flûtes) et Laurence Pottier (Flûtes à bec).
Programme sur l’évolution de la flûte au cours des siècles.

Tarifs :

10 € tarif plein, 5 € tarif réduit, gratuit moins de 12 ans.
Programme et informations : 02 97 24 09 75 – 02 97 57 55 23
www.auray-tourisme.com

www.academie-musique-arts-sacres.fr

 

Informations pratiques

 

Galerie supérieure du cloître
9, rue de Vannes
56400 Sainte-Anne d’Auray

Horaires :
Ouvert tous les jours du 11 mai au 11 octobre
2013 de 14 h à 18h.
Participation libre

Accès
Venir à Sainte-Anne d’Auray :
A11. N24. N165 : Sortie Pluneret. Gare Sncf :
Auray, Vannes. Aéroports : Lorient, Nantes.

www.auray-tourisme.com

www.academie-musique-arts-sacres.fr

 

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