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Narthex - Art Sacré, patrimoine, création.

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Nuit Blanche 2016 : 15e édition de l’événement artistique parisien de l'année !

La 15e édition de Nuit Blanche qui aura lieu à Paris samedi 1er octobre 2016 vous plonge dans une véritable histoire d’amour... celle de Poliphile, héros d’un roman italien du XVe siècle intitulé Le songe de Poliphile, et Polia. Nuit Blanche vous invite à traverser les différentes épreuves de cet amour, avec plus de 40 projets artistiques disposés le long de la Seine, et ainsi à passer, comme Poliphile, du rêve à la joie, de la peur à la sensualité, de la colère à l'espoir, jusqu’à l’amour fou…
  • Quand ?

    du 28/09/2016 à 10h05 au 02/10/2016 à 23h55

  • Où ?

    Paris

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15e édition de l'évènement artistique parisien de l'année!

Cette année, c'est Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo, qui en assurera la direction artistique, proposant un parcours sur le thème du franchissement.
Cette nuit-là, Paris se parcourt d'Est en Ouest et chapitre après chapitres.
18 églises accueilleront la manifestation : 11 œuvres, surtout des installations, mais aussi des concerts et des performances chorégraphiques. Le site d’Art Culture et Foi (Diocèse de Paris) recense ici l’ensemble des manifestations qui se dérouleront dans les églises.


LE IN ? LE OFF ? QU'EST CE QUE C'EST ? 

IN =  Projets artistiques orchestrés par un directeur artistique nommé tous les ans par la Ville de Paris. Cette année, c'est Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo, qui a imaginé Nuit Blanche et invité plus de quarante artistes de renommé internationale ou émergents, français et étrangers, à investir Paris et, plus spécialement, les bords de Seine.

Un exemple IN : Performance et peinture à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois :

Sous les voutes de Saint-Germain l’Auxerrois, Gwenaël Morin s’apprête à épuiser le Sermon sur la Mort et la brièveté de la vie de Bossuet qu’il dira tout au long de la nuit. Lu devant Louis XIV et la cour du Louvre en 1662 par l’auteur lui-même, le texte avait pour finalité de rappeler aux grands de ce monde la fragilité de leur existence et leur soumission à la volonté divine. Des peintures de Bruno Perramant accompagnent cette mise en garde à travers le thème de Lazare qui est chez Bossuet, tout à la fois méditation sur la métamorphose, la naissance, le déchirement et la résurrection d’un corps.

Bruno Perramant, Le Lazare, extrait du triptyque, 2016. Courtesy de l’artiste

OFF =  Projets artistiques émanant de musées, de galeries, de lieux associatifs, de mairies d’arrondissement, ou d'artistes, accompagnés par la Ville de Paris. Le OFF complète le IN et va même au-delà, investissant tout Paris.

Un exemple OFF : l’installation numérique « Voûtes célestes » de Miguel Chevalier à l’église Saint-Eustache

Voûtes célèstes, installation numérique de Miguel Chevalier, 2016

Des cartes du ciel imaginaires se dessinent en temps réel sur les voutes de l'Eglise Saint Eustache. Se modifiant selon les déplacements des visiteurs, cette oeuvre de lumière d'un pionnier de l'art numérique souligne l'architecture des voûtes gothiques et créent des effets de trompe l’œil étonnants. Un univers poétique de constellations qui ouvrent sur l'infini du ciel.

Toute la programmation :quefaire.paris.fr/programme/78093_nuit_blanche


Mot de Jean de Loisy, directeur de la manifestation

Festina lente

« Hâte toi lentement » était l’adage qui apparaissait sur la publication vénitienne du Poliphile à la toute fin du XVe siècle.

Le long de la Seine, d’une rive à l’autre, dépêchons-nous de poursuivre la beauté et arrêtons-nous pour la contempler. Allons du Paris médiéval au Paris moderne en un voyage dans le temps qui se poursuit jusqu’à la première île du Paris de demain, l’île Saint Germain.
Découvrons sur ce chemin magnifique, au fil de l’eau, le récit que les artistes d’aujourd’hui tissent pour nous d’œuvre en œuvre et qui retrouve les grands archétypes qui ont construit, avec les créateurs d’autrefois, la culture européenne depuis l’antiquité.

Prenons comme guide Poliphile qui nous conduit d’hier à demain comme en rêve, aiguillonné par son désir d’atteindre la nymphe aux mille visages. Pour certains, elle est la beauté ; pour d’autres, le plaisir ; pour d’autres encore, la sagesse ou la connaissance.

Pensons quand nous traversons le fleuve grâce aux ponts magnifiques de Paris à ceux qui doivent franchir des obstacles dans des situations extrêmes. Pour le mieux ils sont poussés par le défi, ils peuvent être des athlètes ou, chacun de nous, confrontés à l’exigence de faire mieux. Pour le pire ils sont exilés par le drame, la violence, la pauvreté, ce peuvent être des migrants ou un jour nous-mêmes.

Célébrons ceux qui inventent, les créateurs que Paris a toujours honorés et qui lui ont donné son extraordinaire éclat comme le font sans cesse les institutions de notre capitale qui, comme le Palais de Tokyo, se consacrent à soutenir les artistes et la beauté !


Jean de Loisy

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