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Narthex - Art Sacré, patrimoine, création.

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L’art sacré à la foire de Maastricht (TEFAF) – mars 2016

Publié le : 23 Mai 2016
Chaque année au mois de mars se tient la plus grande foire internationale d’art, à Maastricht aux Pays-Bas. Les arts sacrés ont comme à l’habitude été très représentés, nous pouvons d’ailleurs dire qu’une très large part des œuvres présentées lors de cette foire étaient des œuvres religieuses par leur fonction, leur sujet ou leur inspiration.

La peinture, domaine pour lequel l’iconographie chrétienne a fourni une source d’inspiration inépuisable, a été très représentée notamment par des œuvres italiennes XVII et XVIIIème, cependant, c’est une œuvre du XXème siècle, d’Edgard Maxcence qui a le plus retenu mon attention.

Edgard Maxcence, Rosa Mystica

Ce tondo de 1,63m de diamètre, intitulé Rosa Mystica (Le mystère de la rose) possède une force et une lumière toute particulière, la femme à la posture frontale accueillante et protectrice nous faisant rentrer dans le tableau par son regard et son geste d’accueil venant nous enserrer. Sans être inspiré d’une iconographie particulière, ce tableau rattaché au mouvement symboliste et de la Rose-croix, reprend de nombreux thèmes chrétiens médiévaux, tel que le couronnement, la rose symbole de la perfection divine et du sang du Christ ou encore le jardin métaphore de l’esprit.

 

ROULLAND LE ROUX, PLAN DE LA FLÈCHE DE LA CROISÉE DES TRANSEPTS DE LA CATHÉDRALE DE ROUEN

Dans le domaine des arts graphiques, un extraordinaire dessin à l’encre sur vélin, plan de la flèche de la croisée des transepts de la cathédrale de Rouen, aujourd’hui disparue ; offert par un évêque à un président du parlement de Normandie à la fin du XVIIIème. Ce plan d’une taille extraordinaire, dû à Roulland Le Roux maitre maçon de la cathédrale de Rouen et son collaborateur Pierre des Aubeaux, nous laisse un témoignage d’une rareté et d’une précision or norme pour un monument de cette importance. Il nous permet également de voir la postérité des modèles d’architectures, notamment en orfèvrerie, ces modèles devant circuler.

 

GASPARO MOLA, CRUCIFIX

L’orfèvrerie nous donnait également l’occasion de voir des merveilles. Un Christ en or dû à Gasparo Mola, de la fin du XVIème, début du XVIIème était présenté.
Un bras reliquaire breton de la deuxième moitié du XIVème siècle aux plaques d’argent rivetées sur une âme de bois afin de figurer les forme du gant et de la main, il est intéressant de remarquer le jeu de courbes et contre-courbes qui fait naitre l’impression de drapé de la manche sur la base encadrée de bandeaux dorés ornés de cabochons de pierres précieuses.

Ces trésors illustrent que la beauté mise en œuvre pour servir le divin reçoit toujours un franc succès de la part du marché et des amateurs d’art.

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Guillaume Denniel

Étudiant à l’école du Louvre depuis 2011, Guillaume Denniel se passionne pour l’orfèvrerie depuis de nombreuses années, il en a fait son domaine de spécialité en Histoire de l’Art. Lors de l’opération « Le plus grand musée de France » qu’il a conduit au sein de la Junior entreprise de l’école du Louvre, dont il est président depuis juin 2014, il a mené à bien une opération de mécénat en faveur d'un chef d’œuvre de l’orfèvrerie de la fin de la Renaissance, dont la restauration sera effectuée en 2015. Lors de ses études en Droit (Master 2 Droit Public Droit Privé) il a réalisé deux travaux de recherche sur des thèmes connexes au Droit et à l’Histoire de l’Art.

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