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Narthex - Art Sacré, patrimoine, création.

Bonjour, notre site va bénéficier d’une refonte dans les prochains mois. L’activité de Narthex est actuellement réduite. Nous vous remercions de votre compréhension.

Écrits mystiques

Écrits mystiques est un blog qui vise à la découverte de la grande littérature mystique chrétienne par le biais d’études littéraires. Il est, en effet, enrichissant d’appliquer à ces écrits les méthodes-mêmes de la critique littéraire moderne : détermination de genres littéraires, étude structurale des textes… Le retour au texte paraît essentiel pour, à la fois, apprécier l’écrit littéraire et se démarquer d’autres types d’approche. Enfin l’héritage culturel de ces textes dans le domaine artistique jusqu’à l’époque contemporaine est aussi à découvrir. Cette démarche vise à une mise en valeur et en écho du texte par lui-même

Thomas a Kempis (1380-1471) et « L’Imitation de Jésus-Christ »

Après Maître Eckhart, Jean Tauler et Henri Suso, place à l'étude d'un quatrième mystique rhénan en la personne de Thomas a Kempis, auteur d'un best-seller qui a traversé les époques, le célèbre « Imitatio Christi » (L'imitation du Christ). Une petite présentation s'impose avant d'entrer dans l'analyse de l'oeuvre dans les prochains billets.

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L’Horloge de la Sagesse d’Henri Suso, Livre II,1 : de l’étonnante diversité des doctrines et des disciples

Nous terminons notre exploration de l'ouvrage "L'horloge de la sagesse" d'Henri Suso avec le premier chapitre du livre II. Nous y découvrons les sept colonnes de la sagesse, associées aux sept arts libéraux connus depuis l'Antiquité.

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L’Horloge de la Sagesse d’Henri Suso, Livre I, chapitre 16 : Marie, printemps de l’âme

Nous poursuivons notre exploration de l'ouvrage "L'horloge de la sagesse" d'Henri Suso. Nous découvrons ici, dans cet extrait du long chapitre XVI, le double visage de Marie, image du bonheur de la Maternité et Mère de douleur au pied de la croix.

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Chapitre 5 de l’Horloge de Sagesse du dominicain Henri Suso

Dans le Prologue à l’Horloge de la Sagesse, la finalité de cet ouvrage est indiquée : « La divine Sagesse, soucieuse du salut de tous, désirant toujours délivrer ses élus de maux, entend principalement dans le présent ouvrage, non pas informer ceux qui ignorent, mais rallumer les éteints, enflammer les froids, émouvoir les tièdes, provoquer les indifférents à la dévotion et exciter à la vigilance des vertus ceux qui dorment du sommeil de la négligence (…) ».

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L’Horloge de la Sagesse d’Henri Suso

Le texte de l'Horologium sapientiae du dominicain Henri Suso, rédigé entre 1333 et 1337, nous est parvenu dans environ cinq cents manuscrits des XIVe et XVe siècles. Il existe des traductions médiévales en plusieurs langues vulgaires ; la traduction française a été achevée en 1389 par un maître de théologie du couvent franciscain de Neufchâtel, en Suisse.

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Structure de la Vita d’Henri Suso

Il existe un genre littéraire que l'on appelle l'hagiographie ; il s'agit de l'écriture de récits de la vie de saints. On utilise le terme latin de "Vita" pour qualifier ces récits. En général écrite plusieurs décennies voire siècles après l'existence du saint, il est rare que la Vita soit écrite par le saint lui même. Ici nous allons étudier la Vita d'Henri Suso, le premier des quatre livres du recueil appelé l'Exemplar.

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Iconographie de l’« Exemplar » du dominicain Henri Suso [2/2]

Terminons notre étude de l'iconographie de l'Exemplar, ouvrage regroupant quatre œuvres d'Henri Suso. Ce manuscrit enluminé daté du XIVe siècle, riche de onze dessins en pleine page, est conservé à la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg.

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Iconographie de l’« Exemplar » du dominicain Henri Suso [1/2]

Aujourd'hui nous étudions l'iconographie d'un manuscrit l' Exemplar, ouvrage regroupant quatre oeuvres d'Henri Suso. Ce manuscrit enluminé daté du XIVe siècle, riche de onze dessins en pleine page, est conservé à la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg.

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2e et 3e parties du livre de la Sagesse éternelle d’Henri Suso

Le Petit Livre de la Sagesse éternelle est une méditation sur la Passion du Christ prenant la forme d’un dialogue entre la Sagesse éternelle et son Disciple, écrit par le dominicain Henri Suso.

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1ère partie du Petit Livre de la Sagesse de Henri Suso (chapitres 11 à 20)

Le Petit Livre de la Sagesse éternelle est une méditation sur la Passion du Christ prenant la forme d’un dialogue entre la Sagesse éternelle et son Disciple, écrit par le dominicain Henri Suso.

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1ère partie du Petit Livre de la Sagesse de Henri Suso (chapitres 1 à 10 / 20)

Le Petit Livre de la Sagesse éternelle est une méditation sur la Passion du Christ prenant la forme d’un dialogue entre la Sagesse éternelle et son Disciple, écrit par le dominicain Henri Suso.

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Structure du "Petit Livre de la Sagesse" du dominicain Henri Suso

Le troisième mystique rhénan a faire l'objet d'un focus sur ce blog "Ecrits Mystiques" est le dominicain Henri Suso. Aujourd'hui l'un des ouvrages les plus connus du maître rhénan vous est dévoilé : le Petit Livre de la Sagesse Eternelle.

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Vie et œuvre du dominicain Henri Suso (1295-1366)

Notre tour d'horizon des mystiques rhénans se poursuit avec Henri Suso, après Maître Eckhart et Jean Tauler. Cette figure dominicaine du XIVe siècle est notamment auteur du "Petit livre de la Sagesse éternelle".

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Sermons pour le 5e et pour le 17e dimanche après la Trinité de Jean Tauler

Dans ce nouveau billet de blog, Martine Petrini-Poli vous présente des sermons de Jean Tauler (1300-1361), les derniers avant de poursuivre son cycle sur les mystiques rhénans avec d'autres figures. Il s'agit cette fois de sermons relatifs au temps qui succède à la fête de la Trinité, à des moments bien particuliers de l'année liturgique.

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Sermon 29 de Jean Tauler sur la Trinité

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans avec la figure de Jean Tauler (1300-1361). Le Sermon 29 de Jean Tauler, prêché par le dominicain pour la fête de la Trinité, rappelle qu'il est offert à l'homme d'entrer dans une relation trinitaire.

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Sermon 25 sur la Pentecôte de Jean Tauler « Ils furent tous remplis du Saint-Esprit »

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans avec la figure de Jean Tauler (1300-1361). Le Sermon 25 de Jean Tauler, prêché par le dominicain pour la fête de la Pentecôte, est inspiré par les Actes des Apôtres (2,4).

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Sermon 24 pour la préparation à la Pentecôte de Jean Tauler

Dans ce sermon 24 qui prépare à la Pentecôte, Jean Tauler montre que l’amour mystique plonge ses racines en Dieu et rayonne sur le prochain. C’est à la fois une « ascension en Dieu » et une redescente « vers tous ceux qui sont dans le besoin » comme y incitent les œuvres de miséricorde énoncées par Thomas d’Aquin au XIIIe siècle.

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« Soyez donc sages et sobres en vue de la prière »

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans avec la figure de Jean Tauler (1300-1361). Aujourd'hui nous parlons du 23e sermon, qui est destiné au dimanche après l’Ascension.

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Sermon 20 pour l’Ascension de Jean Tauler

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans avec la figure de Jean Tauler (1300-1361). Nous prenons un peu d'avance sur le calendrier liturgique avec le 20e sermon, qui est destiné à la célébration de l'Ascension.

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Sermon 11 de Jean Tauler pour le lundi avant les Rameaux

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans avec la figure de Jean Tauler (1300-1361). Le 11e sermon est destiné spécifiquement au jour du lundi avant le dimanche des Rameaux, le dimanche qui précède Pâques.

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Sermon 13 de Jean Tauler pour le jeudi avant les Rameaux

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans avec la figure de Jean Tauler (1300-1361). Le 13e sermon est destiné spécifiquement au jour du jeudi avant le dimanche des Rameaux, le dimanche qui précède Pâques.

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Sermon 1 de Jean Tauler pour la fête de Noël : triple naissance

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans avec la figure de Jean Tauler (1300-1361). Dans son premier sermon, il évoque le caractère triple de la naissance du Christ à la fête de Noël.

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Jean Tauler, mystique rhénan

Après Maître Eckhart, nous poursuivons notre découverte des mystiques rhénans dans l’ouvrage Les mystiques rhénans, Eckhart, Tauler, Suso, anthologie par Marie-Anne Vannier, aux éditions du Cerf, parue en 2010. La figure de Jean Tauler va nous intéresser pour les prochaines semaines.

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Genèse d'une œuvre empreinte de Devotio Moderna : "Dire-Dieu" de Gilles Alfera

Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart, (1260-1328) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il enseigna à Paris, prêcha à Cologne et Strasbourg. Un artiste contemporain, Gilles Alfera, s'est particulièrement intéressé aux écrits de Maître Eckhart dans ses peintures. Martine Petrini-Poli propose aujourd'hui de s'intéresser à la genèse de son oeuvre "Dire Dieu".

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Sermon 52 de Maître Eckhart et « Dire-Dieu » de Gilles Alfera

Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart, (1260-1328) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il enseigna à Paris, prêcha à Cologne et Strasbourg. Un artiste contemporain, Gilles Alfera, s'est particulièrement intéressé aux écrits de Maître Eckhart dans ses peintures.

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Noël chez les mystiques rhénans

Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart, (1260-1328) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il enseigna à Paris, prêcha à Cologne et Strasbourg. C’est au cœur du mystère de Noël que nous amènent les mystiques rhénans, à la découverte des sermons de Noël de Maître Eckhart et des cantiques de Jean Tauler.

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Sermon 86 de Maître Eckhart : "Jésus entra dans une petite ville…"

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d'en étudier la substance. Dans cet article, Martine Petrini-Poli revient sur le sermon 86, où le maître de la mystique rhénane attire l'attention du lecteur sur la figure de Marthe.

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Sermon 71 de maître Eckhart : « Paul se releva de terre »

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d'en étudier la substance. Dans cet article, Martine Petrini-Poli revient sur le sermon 71 qui parle de la conversion de saint Paul.

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Sermon 30 de Maître Eckhart sur l’intimité divine

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d'en étudier la substance. Dans cet article, Martine Petrini-Poli revient sur le sermon 30.

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Sermon 18 de Maître Eckhart : "Adolescens, tibi dico : Surge"

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d'en étudier la substance. Dans cet article, Martine Petrini-Poli revient sur le sermon 18.

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Sermon 15 de Maître Eckhart sur l’Homme noble

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d'en étudier la substance. Dans cet article, Martine Petrini-Poli revient sur le sermon 15.

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Sermon 1 de Maître Eckhart

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. « Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane », dont nous vous proposons ici d'en étudier la substance.

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Poème Grain de Sénevé (Granum Sinapis) de Maître Eckhart

Maître Eckhart est l'auteur d'un unique poème, où se trouve l'essentiel de ses thèmes et de sa doctrine : Grain de Sénevé (Granum Sinapis), « un des sommets de la poésie du Moyen Age ». Le titre est un emprunt à la parabole évangélique et à une homélie de saint Jean Chrysostome. Le poème de Maître Eckhart, écrit en haut moyen allemand, comporte 8 strophes de 10 vers, 8 dizains. Il est suivi du commentaire latin anonyme intitulé Granum Sinapis qui comporte huit chapitres correspondant aux 8 strophes et qui en explicite le sens.

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Maître Eckhart et la mystique rhénane

Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. « Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane » qui, écrit la théologienne Marie-Anne Vannier, correspond à une époque - le XIVe siècle, une région et une langue - le moyen haut-allemand (Mittelhochdeutsch). On définit ce courant spirituel et philosophique par cette formule : "Devenir par grâce ce que Dieu est par nature", d'après Maxime le Confesseur (1). » Ses disciples dominicains Jean Tauler (1300-1361) et Henri Suso (1295-1366) sont, avec lui, les trois principaux représentants de la mystique rhénane : « L’union à Dieu aboutit chez Eckhart à la naissance du Christ dans l’âme, chez Suso à l’alliance avec la Sagesse éternelle, chez Tauler à l’amitié divine (2). »

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10e vision du Livre des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen : la Charité, perfection de l’Amour

Dixième et dernière vision du Livres des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen, mais également dernier billet de ce cycle consacré à Hildegard von Bingen ! Rendez-vous à la rentrée 2017 pour le nouveau cycle d'écrits mystiques à venir.

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9e vision d’Hildegard von Bingen dans le Livre des Œuvres divines

La neuvième vision est la quête de la Sagesse éternelle. La cité de Dieu se trouve en haut de la miniature, au-dessus de deux personnages qui représentent la Sagesse et le Verbe de Dieu Tout-Puissant.

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8e vision du Livre des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen : la Fontaine de Vie

Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).

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7e vision du Livre des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen

La septième vision est une évocation du salut de l’homme par le Christ. En effet, la science divine permet à Hildegard de comprendre l’histoire du salut et son accomplissement dans la communion des saints.

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6e vision du Livre des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen

Dans la sixième vision du Livre des Œuvres Divines apparaît le changement de forme géométrique représenté : on est passé du cercle au carré, qui englobe la Cité de Dieu de S. Augustin. Hildegarde décrit « un miroir qui recèle de nombreuses merveilles ». Ce miroir est l’imprégnation de cette science divine qui lui est donnée dans cette vision et qui lui permet de comprendre la dimension trinitaire de l’Eglise.

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5e vision du Livre des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen

Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).

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4e vision du Livre des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen

Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).

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3e vision du Livre des Œuvres divines d’Hildegard von Bingen : l’homme au centre du monde ?

Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).

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Livre des Œuvres divines, 2e vision d’Hildegard von Bingen, l’homme au centre de la création

Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).

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Livre des Oeuvres divines, 1ère vision, sur la Trinité, d’Hildegard von Bingen

Le Livre des Oeuvres divines, qui nous est parvenu par le Manuscrit de Lucca, Liber divinorum operum, daté de 1230 environ, est le troisième et dernier livre des visions d’Hildegard. Il est achevé en 1174, après 11 ans d’un travail harassant. Il montre la toute-puissance divine à l’œuvre dans la création et la place de l’homme dans l’univers. Il distingue, après un prologue, dix visions successives accompagnées d’une miniature en pleine page. Les miniatures font une place à la visionnaire elle-même, représentée dans sa cellule en train de recevoir ses révélations et de les transcrire sur des tablettes de cire. Elle est assise, lève les yeux vers l’objet de sa vision, dans le champ extérieur à l’image cosmique qu’elle contemple. Les dix visions vont conduire de l’œuvre divine de la Création, symbolisée par le cercle du macrocosme englobant le Fils de Dieu, puis l’homme (visions 2,3,4), à la Cité de Dieu, figurée par un carré (visions 6,7,8,9).

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Conclusion sur le Scivias et place dans le triptyque visionnaire d’Hildegard von Bingen

L’ouvrage du Scivias « Sache quelles sont les voies du Seigneur » montre la voie (via), le chemin de vie, que Dieu destine à l’homme. Toute l’histoire du Salut est ainsi tracée, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Une place primordiale est donnée à l’Eglise, présentée comme une parturiente engendrant sans fin de nouveaux croyants, jusqu’à ce que construise l’édifice ecclésial, fondé sur le pilier du Verbe divin et orné des colonnes des vertus chrétiennes. En effet le foisonnement d’images agrémente un véritable traité de théologie, où la Trinité tient une place centrale dans l’histoire du Salut, où la vie sacramentelle est mise à l’honneur comme une entrée dans la vie trinitaire offerte à l’homme.

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Vision 10 à 13 Livre III du Scivias d’Hildegard von Bingen

Le Christ règne sur la création nouvelle, d’abord sur les vertus, puis sur l’Antéchrist, avant le Jugement final, le triomphe de la Trinité et la réalisation harmonieuse de la Jérusalem céleste. Les visions d’Hildegarde déroulent ainsi l’histoire du salut, de la création du monde à la création nouvelle.

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Vision 6 à 9 Livre III du Scivias d’Hildegard von Bingen

La 6e vision du troisième livre du Scivias introduit à la présentation centrale de ce livre, la « Trinité », représentée par une colonne. Hildegard von Bingen détaille, en effet, toute l’architecture de la Jérusalem céleste, édifice de pierre, orné de colonnes, de balustrades, et de tours. Les habitants sont les prophètes, apôtres, saints et martyrs, et les allégories des Vertus. Cependant, chaque vision est une leçon de théologie, dispensée par la voix du Très-Haut.

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Livre III du Scivias d’Hildegard von Bingen : accomplissement du salut et place des vertus dans la construction de la Jérusalem céleste

La troisième partie III du Scivias, avec treize visions, est plus longue que les deux premières parties. Les douze premières Visions décrivent le Royaume de Dieu, symbolisé par la Jérusalem Céleste. Ce Royaume se réalise grâce à la sanctification, et la lutte victorieuse du bien sur le mal. L’ultime vision comprend 14 chants antiphonés, ainsi qu'une partie du drame musical qui a été plus tard publié sous le titre "Ordo Virtutum".

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Visions 6e et 7e du Livre II du Scivias d’Hildegard von Bingen

Nous sommes maintenant à la moitié du Scivias, à la jonction entre le Livre II et le Livre III. C’est là qu’Hildegard von Bingen évoque le sacrifice du Christ et l’Eglise, l’institution du sacrement eucharistique, qui tient une place fondamentale dans ses visions, comme dans son Traité du sacrement de l’autel.

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Quatrième et cinquième vision du Livre II du Scivias d’Hildegard von Bingen : l’Esprit dans l’Eglise et le corps mystique du Christ

Les dernières visions du Livre II du Scivias envisagent toute l’œuvre de salut de la Trinité à travers les sacrements dispensés par l’Eglise sous le souffle de l’Esprit-Saint. La quatrième vision reprend ainsi les sacrements de l’initiation : le baptême et la confirmation. Le point d’orgue se situe à la cinquième vision, avec le corps mystique du Christ qu’est l’Eglise.

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Vision 3ème du Livre II du Scivias d’Hildegard von Bingen : l’Eglise et l’eau baptismale

La troisième vision du Livre II montre que le salut apporté à tout homme par le Christ-Sauveur s’opère, à l’intérieur de l’Eglise, par le Baptême. L’Eglise est symbolisée par « une femme d’une taille aussi grande que celle d’une cité (…). Elle représente l’Epouse de (mon) Fils qui, sans cesse, engendre des fils par la régénération de l’Esprit et de l’eau ».

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Vision seconde du Livre II du Scivias d’Hildegard von Bingen : la Trinité

Dans la seconde vision du Livre II du Scivias, Hildegard von Bingen tente de dévoiler le mystère de la Trinité par l’image d’une infusion lumineuse. Observons les deux cercles concentriques de cette miniature… A l’intérieur du cercle doré apparaît une silhouette d’homme d’un bleu saphir. C’est le Christ-Rédempteur, qui fait un avec le Père et le Saint-Esprit.

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Vision 1ère Livre II du Scivias d’Hildegard von Bingen, le Rédempteur (der Löser)

Le premier Livre du Scivias portait sur les thèmes de la création et de la chute, en six visions. Le second Livre évoque, en sept visions, le salut par le Christ Rédempteur, l’Eglise et les Sacrements. Il semble que la miniature illustrant la vision première du Livre II soit la synthèse de tous ces thèmes. Création, Chute, devenir de l’homme et Rédemption sont ici rassemblés en une seule image.

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Scivias, Vision 6e d’Hildegard von Bingen, le Chœur des anges

Le sommaire de la Vision 6e d’Hildegard von Bingen, le Chœur des anges, va nous guider pour découvrir la hiérarchie céleste et l’harmonie de la création angélique. Cette vision béatifique est inspirée par l’ouvrage du Pseudo-Denys l’Aréopagite et par Jean Chrysostome. Rappelons aussi la place de la musique dans la liturgie bénédictine et l’œuvre musicale d’Hildegard.

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Vision 5e du Scivias d’Hildegard von Bingen: De la Synagogue, mère de l'Incarnation du Fils de Dieu

La femme, représentée sur la miniature de la 5e vision, est l’image traditionnelle de la foi juive, de la synagogue, donnée, au Moyen Age, par l’Eglise ; les yeux fermés ou bandés signifient que « la Synagogue n’a pas regardé vers la vraie lumière », n’a pas reconnu le salut. Ainsi la vision 5e est basée sur une antithèse et un parallèle entre Judaïsme et Christianisme. Cependant, cette vision d’Hildegard est remplie d’espoir : c’est ce qu’annonce le sommaire « De la Synagogue, mère de l’Incarnation du Fils de Dieu». Que signifie cette formule ?

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Vision quatrième du Scivias d’Hildegard von Bingen

La quatrième vision du Scivias parle de la création de l’âme, de sa croissance et du choix libre qui lui est laissé. La miniature qui rend compte de cette vision de l’Humanité et de la Vie est composée de six vignettes : une grande, à gauche, et cinq petites, à droite.

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Troisième vision du Scivias, 1ère partie, d’Hildegard von Bingen : Dieu, le Cosmos et l’Humanité

SOMMAIRE: « Que, par les choses visibles et temporelles, les invisibles et les éternelles sont manifestées (Nicht nur das Sichtbare und Zeiliche tut Gott durch seine Schöpfung kund, sondern auch das Unsichtbare) » Scivias, I, 3, 1. La troisième vision du Scivias d’Hildegard von Bingen s’articule en quatre parties : la vision cosmique, son interprétation symbolique, la mise en garde contre Satan, la victoire du Christ sur le Mal.

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Vision seconde du Scivias d’Hildegard von Bingen : der Sündenfall (la Chute de l’Ange)

Le sommaire de la Vision seconde résume le dessin de l’enluminure du Scivias « - Que les anges bienheureux, nullement incités par aucune excitation d'injustice, ne se séparèrent pas de l'amour et de la louange de Dieu. - Que Lucifer considérant la beauté et l'éclat de sa force s'enorgueillit ; et c'est pourquoi avec ceux qui l'imitèrent, il fut précipité de la gloire céleste. »

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Vision première du Scivias d'Hildegard von Bingen

Dans la préface au Scivias, Hildegard von Bingen relate son expérience précoce des visions qui remontent à l’âge de cinq ans. Cependant, elle n’accepte d’en entreprendre la rédaction qu’âgée de 42 ans, « car, jusqu'au temps où Dieu voulut, par sa grâce, que ces visions fussent découvertes, je me cachai dans le silence. » Dans le livre 1 du Scivias, elle décrit, puis interprète successivement ses six premières visions.

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Structure du Scivias (Connais les voies) d’Hildegard von Bingen

Le Scivias est le premier ouvrage, rédigé sur dix années par Hildegard von Bingen, entre 1141 et 1151, décrivant 26 visions mystiques et illustré de 35 miniatures. Le titre Scivias est un abrégé de l'expression latine Sci vias Domini (« Apprends à connaître les voies du Seigneur »). Chaque vision est une révélation progressive et fulgurante du Mystère de Dieu :

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Hildegard von Bingen (1098-1179) : sa vie et son oeuvre

Hildegard von Bingen est née le 16 septembre 1098 à Bermersheim (Hesse), en Allemagne, et décédée, à 81 ans, le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen). Religieuse bénédictine devenue abbesse, elle fut une mystique et une musicienne. Sa correspondance avec les empereurs, rois, reines et papes de son époque nous laisse en possession de 390 de ses lettres. Hildegard composa 77 pièces liturgiques, dont certaines ont été enregistrées récemment par des ensembles de musique médiévale. Elle laisse une œuvre musicale, littéraire et spirituelle d’une grande qualité et originalité. En octobre 2012, elle a été déclarée « Docteur de l’Eglise ».

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Autobiographie spirituelle dans le Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Grégoire de Narek a été formé à ce qu’on appelle, en Arménie, l’Ecole de Narek, école monastique influencée par l’inventeur de l’alphabet arménien, le moine ascète Mesrop Machtots (361-439). Cette Ecole enseigne aussi le don des larmes et l’art de parler à Dieu. Mesrop est le créateur, en 405, de l’alphabet arménien. Il s’agit pour lui de traduire la Bible et les textes liturgiques pour les rendre accessibles aux Arméniens et lutter contre les pressions des autres courants spirituels (hellénisation, zoroastrisme…).

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Ténèbres et Lumière dans le Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Les lieux ténébreux des enfers hantent le Livre de Lamentation, mais la descente du Christ aux enfers illumine les âmes endormies dans la mort qu’Il nourrit du Pain de Vie, Corps glorifié de sa Résurrection:

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Thérapie de l’âme dans le Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Au Seuil de son ouvrage, Grégoire de Narek évoque son dessein d’instaurer une thérapie pour l’âme pécheresse. La confession sincère des péchés permet ainsi de trouver « baume, remède et guérison » aux maux de l’âme :

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L’armure spirituelle dans le Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Lorsque le prêtre arménien revêt ses vêtements liturgiques avant de célébrer le mystère eucharistique, il les compare, dans sa prière, aux pièces d’une armure spirituelle, reprenant les termes de Saint Paul, dans l’Epître aux Éphésiens, au chapitre 6, 10-20 :

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Le bestiaire biblique du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

La symbolique animale est présente dans toutes les civilisations, mais l’interprétation des ces figures animales peut différer selon les cultures. Dans la Bible, quelques animaux vont prendre une valeur toute particulière. Par une série d’antithèses, Grigor nous présente une foule mêlée d’animaux innocents ou nuisibles, à l’image des saints ou des pécheurs qui se côtoient. Personne n’est assuré de son salut, c’est pourquoi la prière des uns pour les autres prélude à la communion des saints. Contraste de couleurs entre les « noirs corbeaux » et les « taches blanches » des colombes. Contraste entre l’impétuosité des chevaux ou la férocité des chiens et les mœurs paisibles des brebis ou le sens du sacrifice des agneaux :

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Le genre littéraire des lamentations

Les lamentations appartiennent aux rites funéraires de tous les peuples, que ce soit les Egyptiens ou les Grecs anciens. On se souvient, au chapitre XVIII de l’Iliade d’Homère, de la « plainte terrible » et des pleurs d’Achille à la mort de son ami Patrocle, tué par Hector, lors de la guerre de Troie. Aussitôt, du fond des abîmes marins, le chœur des Néréides entonne des chants funèbres, des thrènes. Les cortèges de pleureuses accompagnent toujours les funérailles antiques. Grégoire de Narek s’inspire de la poésie orale populaire des pleureuses, la christianise et introduit pour la première fois, dans la poésie arménienne, la rime. La répétition lancinante de sons aigus rend la plainte plus déchirante.

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Mémorial du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Le "Livre de Lamentation" de Grégoire de Narek se clôt par un Mémorial qui nous renseigne sur les circonstances de la rédaction de cet ouvrage de 10.000 vers, sur sa composition, son rédacteur et ses destinataires. Il s’achève par une demande de prière.

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Fin du livre III qui clôt le Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

La fin du livre III se poursuit par la prière pour les morts, afin qu’arrive « l’aurore qui présage la guérison des âmes ». Le moine veilleur intercède pour les pécheurs endurcis, aveugles ou imprévoyants, afin qu’aucun ne se perde :

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Livre III du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek : au seuil de l’invisible, dans le sanctuaire

Le premier chapitre du livre III est composé de deux parties : l’affirmation de foi dans les trois personnes de la Trinité et l’éloge de l’Eglise, à la fois bâtiment de pierre et temple spirituel.

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Livre II du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Nous abordons maintenant le livre II du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek. Rappelons la composition de l’ouvrage: le livre I a mené au seuil des pénitents, dans le narthex (ou gawit’), le livre II conduit le fidèle au pied de l’autel, dans l’église (ou tacar), le livre III introduit au seuil de l’invisible, dans le sanctuaire (ou xoran). Ainsi ce livre a la structure-même de l’église arménienne. Le pécheur repenti (I) participe à la vie de l’Eglise (II) et contemple le mystère des fins dernières (III).

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Livre I du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek : vers les promesses de guérison

Après avoir montré comment les trois vertus théologales (la Foi, l’Espérance et la Charité) viennent au secours du pécheur, Grégoire de Narek conduit son lecteur vers les promesses de guérison. En effet, la miséricorde de Dieu est toute puissante et recourt aux moyens les plus imprévus.

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Livre I du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek : vers une confession lucide.

Dans ces chapitres du Livre I du Livre de Lamentation, Grégoire de Narek montre à son lecteur l’ordre et l’implication mutuelle des trois vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité, au secours du pécheur. Deux paraboles évangéliques illustrent cet amour trinitaire.

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Livre I du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Le traducteur des œuvres de Grégoire de Narek, Jean-Pierre Mahé, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, montre la place du Livre de Lamentation dans la dévotion populaire : « Le toponyme de Narek est devenu le nom propre de l’œuvre (…). Depuis près d’un millénaire, l’œuvre de Grigor a accompagné les fidèles de sa nation dans toutes les circonstances de leur vie. On déposait le Narek sur l’autel paroissial, au même titre que l’Evangile ; on le lisait au chevet des malades. Si l’on partait pour un lointain voyage, on en recopiait quelques lignes (…). Certains pénitents copiaient le Narek pour confesser leurs péchés. Bref, ça a été vraiment le guide spirituel des Arméniens pendant plus de 1000 ans et jusqu’à aujourd’hui, bien entendu. »

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L’architecture du Livre de Lamentation de Grégoire de Narek

Grégoire de Narek a composé un recueil de 95 poèmes-prières sur plus d’une dizaine d’années, mais il a donné à ce Livre de Lamentation une cohérence interne. Il dit lui-même que son ouvrage est « constitué comme un prodigieux édifice ». C’est pourquoi Pierre Mahé, traducteur de son œuvre, a suggéré une division de l’oeuvre en trois livres, qu’il intitule « l’Architecture du sanctuaire » : le Livre I Au seuil des pénitents : dans le narthex (ou gawit’), le Livre II Au pied de l’autel : dans l’église (ou tacar), le Livre III Au seuil de l’invisible : dans le sanctuaire (ou xoran).

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Grégoire de Narek (951-1003), moine, poète et docteur de l’Eglise

L’année 2015 a été marquée par la commémoration du centenaire du génocide arménien et par l’hommage rendu aux victimes. A cette occasion, le pape François a célébré une messe et proclamé Saint-Grégoire de Narek, docteur de l’Eglise. La spiritualité de ce moine arménien a fortement marqué le christianisme oriental, et sa reconnaissance s’étend désormais à l’Église universelle.

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Iconographie de Saint Ignace de Loyola

« Jésus communique un rayon de lumière au cœur d'Ignace, qui le transmet aux régions les plus éloignées des quatre parties du monde. J'ai représenté celles-ci aux quatre coins de la voûte » Andrea Pozzo, lettre au prince du Liechtenstein.

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Le Récit du Pèlerin, autobiographie d’Ignace de Loyola, Chapitre VII Jérusalem ou Rome

Nous abordons le dernier chapitre du Récit du Pèlerin, les années 1535 à 1538. Ignace de Loyola laisse le lecteur au seuil de la fondation de la Compagnie de Jésus en 1540.

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Le Récit du Pèlerin d’Ignace de Loyola Chapitre VI L’université de Paris (février 1528-avril 1535)

Poursuivez votre découverte de la vie d'Ignace de Loyola grâce à Martine Petrini-Poli qui vous propose, tous les quinze jours, d'explorer un nouveau chapitre de son autobiographie : Le Récit du Pèlerin. Aujourd'hui, entrons au cœur du chapitre VI !

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Le Récit du Pèlerin d’Ignace de Loyola, Chapitre V Premières études (1524-1527)

Poursuivez votre découverte de la vie d'Ignace de Loyola grâce à Martine Petrini-Poli qui vous propose, tous les quinze jours, d'explorer un nouveau chapitre de son autobiographie : Le Récit du Pèlerin. Aujourd'hui, entrons au cœur du chapitre V !

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Le Récit du Pèlerin, autobiographie d’Ignace de Loyola : Chapitre IV Le pèlerin de Jérusalem (février 1523 - Carême 1524)

Nous pouvons dégager du chapitre 3 « Manrèse », cœur mystique du Récit du Pèlerin, des éléments de la spiritualité ignatienne : exaltation mystique qui peut suivre une lassitude dans l’oraison, difficulté à décrire son expérience mystique et désir d’écriture, discernement des esprits (divin et malin), recherche de confesseurs et d’entretiens spirituels, apprentissage de la docilité à l’Esprit-Saint, et surtout spiritualité fondée sur les sacrements et élan missionnaire. On est d’ailleurs frappé de la similitude d’expérience avec celle de Thérèse d’Avila.

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Le Récit du Pèlerin, autobiographie d’Ignace de Loyola : chapitre III

Le chapitre III du récit du Pèlerin est composé de cinq chapitres et il nous dévoile l’expérience spirituelle fondamentale de Manrèse, où Ignace de Loyola séjourne un an, plus longtemps qu’il ne le souhaitait. Ignace a, en effet, hâte de se rendre à Jérusalem, mais il veut d’abord gagner Rome pour obtenir la bénédiction papale. Cependant la peste interdit l’accès de Barcelone. Cette année à Manrèse (en Catalogne) est le temps nécessaire pour qu’Ignace se mette à « l’école de Dieu ».

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Le Récit du Pèlerin, autobiographie d’Ignace de Loyola : chapitre II

Le Chapitre II du Récit du Pèlerin est intitulé « Le chevalier de Dieu » et porte sur l’année 1522. Il est composé de deux chapitres « L’honneur de Notre-Dame » et « Les armes de Jésus-Christ ».

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Le Récit du Pèlerin, autobiographie d’Ignace de Loyola : chapitre I

Le Récit du Pèlerin est le testament spirituel d’Ignace de Loyola. A la demande de ses compagnons et pressé par son secrétaire, le Père Nadal, quatre ans durant, Ignace finit par accepter de consigner son expérience spirituelle par écrit. Ignace va ainsi entreprendre, entre 1553 et 1556, date de sa mort, le récit de sa vie auprès du Père Gonçalves da Camara. Celui-ci commence la rédaction à Rome, puis la poursuit à Gênes, il rédige en espagnol et en italien, selon les secrétaires dont il dispose, jusqu’à ce que le Père Annibal de Coudret traduise ce récit en latin. Le Récit du pèlerin éclaire la lecture des Exercices Spirituels, car il en est la source vive. Cette autobiographie spirituelle est aussi une relecture de la vie et de l’expérience d’Ignace, comme les Exercices préconisent de la pratiquer.

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La Méditation baroque sur la mort chez Juan Valdès Leal et les œuvres de Miséricorde ou de Charité

Juan Valdès Leal est un peintre baroque qui va illustrer la vie d’Ignace de Loyola entre 1674 et 1676, et qui est aussi connu par ses tableaux macabres représentant la Mort à l’œuvre dans le monde, Finis Gloriae Mundi (Fin de la Gloire terrestre) et In ictu oculi (En un clin d’oeil). Il s’agit d’un vaste programme iconographique réalisé pour l’Hôpital de la Charité de Séville, fondé par Miguel de Manara, auquel vont participer trois artistes, les peintres Leal et Murillo, et le sculpteur, Pedro Roldan. Le thème global est celui de la voie du salut par la charité chrétienne. L’intention théologique est de montrer, dans ce courant de la Contre Réforme, l’importance du salut par les œuvres.

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La Méditation sur la mort dans les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola

Pour comprendre la méditation sur la mort présente dans les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola, il faut se souvenir du principe ignacien de composition des lieux : il s’agit donc de se mettre en scène à « l’article de la mort » ou au jour du Jugement, et d’examiner sa conduite.

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De la soumission à l'Église dans les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola

A la suite des quatre semaines d’Exercices spirituels, Ignace de Loyola donne ses conseils sur la distribution des aumônes (§337 à 344), puis sur les scrupules (§345 à 351) avant d’évoquer la soumission à l’Eglise (§352 à 370). Il énonce alors 18 « Règles à suivre pour ne nous écarter jamais des véritables sentiments que nous devons avoir dans l'Église militante » (§352).

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Quatrième semaine des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola (fin)

Dans la quatrième semaine des Exercices spirituels, Jésus-Christ ressuscité est contemplé dans ses apparitions à la Vierge Marie et aux disciples. Puis la contemplation se poursuit « ad Amorem » (pour parvenir à l’Amour), où l’on imagine Dieu à l’œuvre au cœur du monde. Des conseils sont alors prodigués sur trois manières de prier. Enfin, on aborde un chapitre intitulé Discernement des esprits (§ 313 à 327) qui est constitué de 14 règles. Il est d’abord question de la « consolation spirituelle » (§ 313 à 316), puis de la « désolation spirituelle » (§ 317 à 322), enfin des deux à la fois (§ 323-324). Le chapitre se termine par une triple comparaison (§ 325 à 327).

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Quatrième semaine des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola (suite)

Contemplation pour parvenir à l’amour (Contemplatio Ad Amorem) (§230 à 237). Le but poursuivi par les Exercices est de trouver Dieu en toutes choses. Au cours de la quatrième semaine, Ignace propose d’entrer dans la connaissance et la mémoire des bienfaits reçus de Dieu. En effet, dans cet éveil à l’Amour de Dieu, il montre Dieu dans toutes les créatures et tous les objets créés. Tous les biens et dons descendent d’en haut. Ainsi Dieu se donne sans cesse, il est présent dans le monde. La contemplation permet de Le voir à l’œuvre et elle oriente l’action.

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Quatrième semaine des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola

Tandis que la troisième semaine des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola était une contemplation du Mystère de la Passion du Christ, la quatrième semaine fait entrer dans le Mystère de la Résurrection. Ces deux mystères sont indissociables.

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Troisième semaine des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola

La troisième semaine des Exercices spirituels (§ 190 à 217) est un temps de contemplation de la Passion du Christ. C’est une méditation nocturne des étapes de la semaine pascale avant d’atteindre le sommet des Exercices spirituels, la contemplation de la Résurrection, lors de la 4ème semaine.

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Seconde semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola (suite)

La seconde semaine des Exercices Spirituels est consacrée à la contemplation de la vie du Christ. Nous observerons deux temps forts dans cette semaine : le 4e jour est consacré à la Méditation des deux étendards et la fin de la semaine au temps d’élection qui permet de faire un choix de vie important.

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Seconde Semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola

La Première Semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola est une prise de conscience de l’expérience à la fois du péché et de la Rédemption. C’est la condition préalable pour aborder la Seconde Semaine, qui est un appel à contempler la vie du Christ pour se mettre à sa suite et une réponse à cet appel. La semaine se clôt, d’ailleurs, par un temps d’ « élection » qui invite à faire un choix important de vie.

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Première semaine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola

Il faut bien comprendre que chacune des quatre semaines des Exercices Spirituels a sa thématique propre : la première vise à demander « la grâce de ressentir une vive douleur de ses péchés, de les pleurer amèrement, ou de verser des larmes sur les douleurs et les souffrances que Notre Seigneur Jésus-Christ endura dans sa Passion, ou enfin la solution de quelque doute. »

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Présentation des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola

L’origine des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola est l’expérience de Dieu que fait Ignace, à 31 ans, lors de son séjour à Manrèse, près de Barcelone. Cette union intime à Dieu, à la personne du Christ et au souffle de l’Esprit-Saint s’accompagne de paroles qui ne s’effacent jamais et laissent dans l’âme une certitude profonde et une assurance invincible. Aussi, après cette rencontre, Ignace note régulièrement dans un cahier ce qui pourrait être utile à d’autres au plan spirituel.

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Ignace de Loyola et l’aventure jésuite

Ignace de Loyola (1491-1556) fait partie avec Jean de la Croix et Thérèse d’Avila des grands mystiques espagnols qui ont contribué au renouveau spirituel et artistique de l’Eglise au moment de la Réforme. Fondateur et premier supérieur de la Compagnie de Jésus, il est l’auteur des Exercices Spirituels, outil d’aide au « discernement spirituel » et des Constitutions, cadre juridique de la Compagnie.

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Visages de femmes de l’Evangile dans le Château intérieur ou les Demeures de l’âme de Thérèse d’Avila

Trois femmes des Evangiles ont été confondues au fil des siècles pour créer l'iconographie de Marie-Madeleine. Ainsi Thérèse d’Avila évoque, à plusieurs reprises, dans le Château intérieur, Marie-Madeleine. L’Evangile de Luc (8,2) présente « Marie, surnommée la Magdaléenne, de laquelle étaient sortis sept démons » (Luc, 8, 2). Elle accompagne les Apôtres et sera le premier témoin de la Résurrection du Christ. L’iconographie la représente se lamentant au pied de la croix ou face au Christ sorti du tombeau, qui lui ordonne de ne pas le toucher.

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La métaphore de l’eau dans le Château intérieur ou les Demeures de l’âme de Thérèse d’Avila

Seule la poésie, semble-t-il, peut, par le jeu de ses rythmes et de ses métaphores, rendre compte de l’expérience vécue de l’union intime à Dieu. Ainsi l’image biblique de l’eau se transforme, sous la plume de Thérèse d’Avila, entre la quatrième et la sixième demeure.

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L’image de la porte dans Les demeures de l’âme ou le Château intérieur de Thérèse d’Avila

« Et lorsque vous reviendrez, Il vous tiendra toujours la porte ouverte. »

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Le bestiaire dans le Château intérieur ou les Demeures de l’âme de Thérèse d’Avila

On est frappé, à la lecture des deux premières Demeures du Château intérieur, par l’abondance du vocabulaire animal. Il est question de « bestioles et de bêtes brutes qui vivent aux abords du Château » (I, I, 6), de « sales bêtes qui se glissent dans les premières pièces » (I, II, 8).

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Martine Petrini-Poli

Martine Petrini-Poli, professeur de lettres (titulaire du CAPES et du Doctorat de 3ème cycle) en classes préparatoires HEC au Lycée de Chartreux et à l’Ecole des Avocats de Lyon (EDA), rédactrice à Espace prépas, Ellipses et Studyrama. Responsable de la Pastorale du Tourisme (PRTL 71).

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